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Dialogue stratégique sur les questions sécuritaires, Algéro-Espagnol : Première séance du travail, aujourd’hui, à Madrid

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C’est aujourd’hui que débuteront, à Madrid (Espagne), les travaux de la première session du dialogue stratégique algéro-espagnol, sur les questions sécuritaires, que co-présideront le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, et, côté espagnol, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Ignacio Ybanez.

À l’ordre du jour de cette première session du dialogue stratégique entre Alger et Madrid, sur les questions sécuritaires, la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, ainsi que «les échéances bilatérales en perspective» dont, selon le communiqué du MAE, «la préparation de la 7e session de la Réunion de haut niveau», prévue, à Alger, durant le 2e semestre de l’année prochaine. Les deux parties aborderont, à Madrid, les questions sécuritaires, en se référant notamment à ce qui a été énoncé dans la Déclaration de la 6e réunion bilatérale de haut niveau algéro-espagnole, tenue en juillet 2015 à Madrid, dans ses articles 27, 28 et 29 du chapitre consacré aux question régionales et internationales. Alger et Madrid ont réitéré, rappelons-le, «leur total condamnation du terrorisme sous toutes ses formes», ainsi que leur volonté, lit-on, «de continuer à coopérer dans la lutte antiterroriste et l’extrémisme, tant sur le plan bilatéral que multilatéral». Le renforcement de la lutte internationale contre les réseaux terroristes et le crime organisé, comme souligné dans la Déclaration de la précédente réunion, sera, sans nul doute, au centre du conclave algéro-espagnol. Les échanges et les discussions sur ce renforcement permettront de dégager les meilleurs voies et moyens pour l’élargissement des mécanismes de coopération, comme le souligne la Déclaration de la 6e réunion bilatérale de haut niveau algéro-espagnole, en vue de tarir, notamment, les sources de financements des terroristes, dont celles générées par le trafic d’armes et de drogue. L’échange de renseignements et de l’entraide judiciaire, à cet égard, constituant «un levier important en vue de leur éradication», comme indiqué dans la Déclaration en question, ces deux points seront de même abordés, dans le sillage de la coopération bilatérale de lutte contre le terrorisme et des Résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, en matière de lutte contre le terrorisme.
Si les responsables d’Alger et de Madrid ont abordé, lors de leur réunion de haut niveau de juillet 2015, la question du phénomène du retour des terroristes étrangers, des zones de conflits et de crise, (Irak, Syrie et Yémen); de nos jours, il est plus question des menaces que représentent «ces retours» en cours, et leurs conséquences gravissimes sur la paix et la sécurité, sur les plans régional et international. Question qu’aborderont Alger et Madrid sur la base de nouvelles donnes survenues sur ce phénomène, en se référant «à l’importance de la prévention de la radicalisation» et du phénomène du «retour» des terroristes étrangers à leurs pays d’origine, dont nombreux sont des Européens, d’autres originaires de pays voisins à l’Algérie, pour ne citer que la Tunisie. Des questions qu’auront à traiter les deux parties, sans perdre de vue les recommandations sanctionnant les deux Conférences internationales. Celle portant, pour rappel, sur «la déradicalisation», tenue à Alger les 22 et 23 juillet 2015, et la seconde relative à la session ministérielle ouverte du Comité contre le terrorisme, des Nations unies, (CTC), organisée par l’Espagne, le 28 juillet 2015, consacrée au phénomène des «terroristes étrangers», à propos desquels Alger et Madrid se sont félicitées de leur tenue, dans leur Déclaration précitée. À ces questions et à d’autres, la préservation de la paix et la sécurité, sur les plans régional et international, étant une des préoccupations d’Alger et de Madrid, celle-ci sera au menu, notamment à travers des échanges de vues entre les deux parties, en particulier sur «la situation en Libye, au Mali, au Sahara occidental et la migration», indique le communiqué du MAE.
Karima Bennour

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