Accueil ACTUALITÉ Développement économique à long terme : Nabni lance «l’Algérie rêvée»

Développement économique à long terme : Nabni lance «l’Algérie rêvée»

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Le premier think tank en Algérie, le groupe «Nabni» vient de lancer l’activité l’»Algérie rêvée». «Nabni» souhaite, à travers ce projet, recréer un espace pour parler du futur de notre pays, montrer qu’il est possible d’imaginer des futurs, à la fois, désirables et crédibles. «Notre récit national est aujourd’hui en panne. Nous devons le régénérer, en donnant à nouveau envie de rêver ensemble d’avenir. C’est l’objectif du chantier «Algérie rêvée» qui comporte plusieurs activités : un sondage, des rencontres-débats, des projets créatifs… il sera clôturé par la publication d’un texte qui résume l’essentiel des idées débattues», indique «Nabni». Le lancement du sondage a eu lieu hier 5 juillet, et sera accompagné par deux rencontres-débats : la première rencontre, organisée la soirée du 4 juillet, a traité de la problématique de «Algérie rêvée : comment renouveler le récit national ?», et la seconde, organisée la soirée du 12 juillet, propose de débattre de «la question des langues en Algérie». Selon les représentants du groupe, l’Algérie doit faire face à de nombreux défis, économiques, sociaux, démographiques et politiques. Elle doit changer radicalement de trajectoire, dès maintenant. Le Plan d’urgence et ses 12 chantiers (ABDA) visent à y contribuer. «Mais nous devons aussi, en même temps, nous donner une ambition collective, pour avancer et nous projeter vers l’avenir», estime l’un des représentants, Abdelkrim Boudra pour qui le «rêve algérien» reste à construire. «Et c’est avec vous qu’elle prendra forme. «Nabni» souhaite, ainsi, créer un espace d’échange et d’interaction pour parler ensemble de l’avenir de notre pays, aujourd’hui en panne d’inspiration collective. Nous devons le régénérer. En donnant envie d’imaginer ensemble un futur souhaitable et possible pour nous et pour nos enfants. C’est l’objectif du chantier «Algérie rêvée», dont le sondage suivant constitue une première étape. Volontairement ouvert pour stimuler la créativité, cet appel à contributions a pour objectif de faire émerger des propositions inédites et crédibles, de nouvelles manières d’aborder le rêve algérien», ajoute Boudra. L’appel à contributions est ouvert jusqu’au 17 août 2015. Le groupe s’engage à restituer une première synthèse des retours d’ici 100 jours. Pour «Nabni», le projet est participatif : il veut révéler et valoriser les propositions de toutes les Algériennes et Algériens qui rêvent d’une Algérie prospère et solidaire.
Pour rappel, le groupe «Nabni» a lancé le 16 juin dernier le Plan d’urgence et ses 12 chantiers (ABDA). L’objet est d’impulser un nombre limité de ruptures profondes à même de déclencher une dynamique positive. En plus de l’impact attendu sur les objectifs fixés nous proposons que l’amorce de ces ruptures se fasse selon quatre lignes directrices chacune représentant une rupture avec le statu quo : Il s’agit d’inverser les décisions qui ont clairement échoué, qui ont montré leur inefficacité ou qui sont trop coûteuses ou injustes et mènent au gaspillage. «Arrêter les dégâts» en permettant d’initialiser immédiatement des changements d’approche conséquents qui freinent la détérioration de la situation. Faire ce que l’État fait si rarement : admettre que certains choix étaient mauvais et les inverser. Il s’agit également d’identifier des mesures fondamentales de réforme de l’État et de la gouvernance, qui jettent les bases d’un État moderne, d’un État de DROIT (Détaché de la rente, redevable, ouvert, inclusif, transparent et stratège). Il s’agit d’identifier quelles mesures structurelles peuvent être mises en œuvre en trois ans. Réaliser un bond qualitatif dans la gouvernance publique, comme nous n’en avons pas vécu depuis plus d’un quart de siècle. Il est question notamment d’engager sans attendre, même à petites doses et de façon progressive, les réformes les plus difficiles que nous savons inévitables. Profiter de l’opportunité que nous avons encore d’étaler dans le temps ces réformes afin d’en limiter le coût social et de mettre en place les mécanismes compensatoires pour les citoyens les plus affectés, afin de réduire efficacement la pauvreté. Même de manière graduelle, le but est de commencer ces réformes jamais entamées. Engager des réformes qui peuvent être impopulaires, mais qui sont inévitables. Comme le groupe suggère d’accélérer les chantiers en suspens. Il s’agit de donner un coup d’accélérateur aux réformes qui sont restées trop longtemps en suspens. Des «bons en avant» pour engager le changement, mobiliser l’administration, aboutir à des résultats sur trois ans et donner de la crédibilité au processus. Choisir trois chantiers de réformes prioritaires-pas plus-et concentrer les efforts et le capital politique et administratif pour réaliser un bond qualitatif majeur, tangible et visible. Avancer sur ce qui a trop longtemps été bloqué.
Ines B.

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