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DEPUIS AIN DEFLA, HIER : Belaïd plaide pour l’importance qu’il faut accorder à l’agriculture

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Après Adrar, c’est à Aïn Defla que le candidat du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd a animé hier, après-midi, son meeting, au deuxième jour de sa campagne électorale du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain. À Aïn Defla, celui qui se présente pour la seconde fois à une présidentielle, a mis l’accent sur l’importance qu’il compte accorder au secteur de l’agriculture afin de créer une économie forte et des alternatives pour se libérer de la dépendance du secteur des hydrocarbures. En effet dans son discours, à la maison de la culture d’Aïn Defla, Belaïd a affirmé que «l’agriculture est une partie de la souveraineté nationale» d’où son inscription parmi les points essentiels dans son programme électoral, s’il venait à franchir le seuil de la présidence de la République, au terme du scrutin du 12 décembre prochain. Il dira aux présents à son meeting, qu’«il est temps pour s’occuper de la terre, c’est un point essentiel pour notre économie». Aussi le président d’El Moustakbel a lancé, à cette occasion un appel «à l’unité» pour pouvoir aller sur la construction dira-t-il «d’une vraie économie» a-t-il indiqué. Pour réaliser son programme, le candidat appelle le peuple depuis Ain Defla «à être uni et avoir confiance en ses institutions», promettant, s’engage-t-il «à rendre la confiance entre le peuple et ses institutions ». Indiquant que s’il venait à être élu à la magistrature suprême, il procèdera, sans attendre à lancer le chantier de la réforme de la Constitution, qui nous permettra, dira-t-il «de construire une Algérie nouvelle», suivra, enchaîne-t-il «la réforme économique», sans manquer de dénoncer, à cette occasion «la dilapidation des biens publics par la bande durant les années passées» a-t-il rappelé. Avant-hier, le candidat Abdelaziz Belaïd a appelé, dimanche dernier, depuis Adrar, les électeurs d’aller voter «massivement» soutenant que l’élection présidentielle est «l’unique solution à la crise». Indiquant, dans ce sillage qu’«aucun chef de parti, à lui seul, ou groupe de partis politiques ne sont en mesure à eux seuls de proposer une solution à la crise actuelle».
Sarah Oubraham

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