Accueil ACTUALITÉ DÉBLOCAGE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT : La bonne moisson de Brahim Merad

DÉBLOCAGE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT : La bonne moisson de Brahim Merad

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Parmi les décisions prises par le président Abdelmadjid Tebboune lors du Conseil des ministres qu’il a présidé le dimanche 21 novembre 2021, le médiateur de la République, Brahim Merad, a eu l’importante mission de prendre en charge les préoccupations des industriels dont les projets sont en suspens pour des raisons bureaucratiques remontant à la gestion de la période précédente.
Hier, sur les ondes de la chaîne 1 de la Radio algérienne, à l’émission « Forum de la radio », Brahim Merad a présenté un exposé actualisé des différents projets d’investissement ayant bénéficié d’une levée des obstacles. Sur un total de 915 projets concernés, les obstacles ont été levés pour 867 projets, dont 610 sont entrés en exploitation. Cette opération a permis la création de plus de 34 000 emplois directs, a-t-il rappelé. L’opération est toujours en cours pour résoudre toutes les situations et aboutir à la création de 52 000 nouveaux emplois à l’avenir, a annoncé le médiateur de la République. Rappelons que, moins d’un mois après avoir été chargé de cette mission, Brahim Merad était en décembre dernier à la wilaya de Mostaganem où il a inauguré cette forme de travail consistant à faire le constat de l’état des lieux directement sur le terrain et à écouter les différentes préoccupations soulevées par les investisseurs qui s’expriment de vive voix et non pas par écrit dans un rapport ou une correspondance qui risque de s’égarer quelque part ou finir oubliée dans un tiroir. Le médiateur de la République prend connaissance directement des problèmes auxquels se confrontent les investisseurs qu’il s’agisse de foncier, de crédits bancaires et ou de difficultés administratives. À l’écoute des investisseurs bloqués dans leurs projets, mais aussi dans une démarche pédagogique vers le personnel de l’Administration pour lui expliquer son rôle de facilitateur des activités économiques dans le respect des lois, évidemment. L’Administration a pour rôle d’orienter et accompagner les investisseurs dans leurs projets dans tous les domaines. L’objectif est simple : permettre la création d’emplois et de richesses profitables aux communes et aider à l’insertion économique. Naturellement, la mission du médiateur de la République ne se limite pas à enregistrer les doléances des investisseurs et à faire la leçon aux fonctionnaires. Pour sa crédibilité, il doit prendre en charge les préoccupations des investisseurs dont les projets sont en suspens pour des raisons bureaucratiques, et les suivre jusqu’à leur résolution définitive, parfois par la mise en service d’un réseau d’alimentation électrique ou le réaménagement d’une zone industrielle. C’est, visiblement, ce que fait Brahim Merad puisque le président Tebboune n’a pas tardé, lors d’un Conseil des ministres, à saluer « les résultats réalisés et les efforts consentis sur le terrain par le médiateur de la République et le Gouvernement, notamment dans le secteur de l’Industrie pour relancer les projets d’investissement en suspens». Le médiateur de la République a eu à exposer en Conseil des ministres la situation des projets d’investissement en suspens et les résultats obtenus par leur déblocage, particulièrement en matière de création d’emplois. Cette démarche a été affinée progressivement pour en faire un instrument de relance des projets, de création d’emplois et en même temps de diagnostic des blocages en vue de ne pas les reproduire et opérer une rupture avec les pratiques passées basées sur le clientélisme. Un des segments- peut-être le plus déterminant pour l’avenir- de la nouvelle dynamique économique initiée par le président Tebboune, c’est cette relance de toutes les capacités nationales inexploitées pour les utiliser pour développer l’économie nationale, répondre aux besoins du pays, réduire la facture des importations, accroître les exportations hors-hydrocarbures et restaurer la confiance entre les jeunes promoteurs et les institutions de leur pays. Les résultats des IDE (investissements directs étrangers) ne sont pas encourageants quand on les met en rapport avec ce qui est attendu. Les investissements publics et privés, nationaux, selon des formules qui correspondent aux intérêts de l’Algérie, sont plus sûrs.
M’hamed Rebah

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