Récemment, le bureau fédéral s’était penché sur la diffusion clandestine des matchs et des « highs lights » de la sélection algérienne de football, attirant l’attention qu’un tel acte «peut entraîner de très graves sanctions à la FAF et même disqualifier l’Algérie des compétitions internationales et notamment la CAN et la Coupe du monde». « La FIFA, la FAF et les détenteurs de droit de retransmission des rencontres de l’équipe nationale ont constaté avec regret que des images d’avant le coup d’envoi, des coulisses des matchs et de fin de matchs sont filmées clandestinement et diffusées illégalement par des télévisions privées algériennes. » a indiqué l’instance fédérale à l’issue de la réunion de son bureau fédéral tenue à Sidi Moussa (Alger) Selon la même source, des photographes de la presse écrite accrédités en tant que tels, profitent de leur présence sur la main courante ou dans les tribunes pour prendre des images interdites à la diffusion. La FAF avait averti en outre, qu’en compagnie des détenteurs de droit « se réserve le droit de recourir à toute mesure nécessaire pour défendre les intérêts de notre équipe nationale et de la Fédération jusqu’à ester en justice les médias réfractaires et de déposer des plaintes auprès des administrations de gestion des satellites et de diffusion». En fait, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, prend très au sérieux les menaces de la Fifa au sujet de la diffusion illégale des images et des coulisses des rencontres de la sélection nationale par certaines chaines de télévision privées. Une attitude qui risque de porter préjudice aux Verts, allant jusqu’à les disqualifier des éliminatoires de la Coupe du monde de 2018, dont la première journée de la phase des poules approche à grands pas. Justement, en prévision de la réception du Cameroun, Raouraoua s’est réuni avec son staff médiatique pour arrêter les mesures qui s’imposent pour combattre le piratage. Des décisions ont été prises dans ce registre obligeant même les cameramen à remettre leurs matériels aux organisateurs avant le match. C’est ce qui ressort du communiqué publié par la FAF au sujet de l’organisation de la couverture médiatique de la rencontre. «Les cameramen doivent remettre leur matériel aux organisateurs pour les récupérer un quart d’heure avant le coup de sifflet final pour les besoins de la conférence de presse. Pour les mêmes raisons, il est interdit de filmer et de diffuser des images à l’intérieur du stade, avant pendant et après le match», peut-on lire dans le communiqué. L’instance footballistique nationale a mis en garde contre tout dépassement, prévenant que cela entraînera «le retrait immédiat de l’accréditation et l’expulsion du fautif», avant de faire un appel à la corporation pour lui apporter «l’aide nécessaire pour que chacun puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions».
H. S.