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CRISE AU SEIN DU FFS : La nouvelle direction veut récupérer le siège du parti

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La nouvelle direction du plus vieux parti de l’opposition, le Front des forces socialistes, élue à l’issue du congrès extraordinaire de la formation politique du défunt Hocine Ait Ahmed, le 10 juillet dernier, livre, désormais, une bataille judiciaire pour récupérer le siège du parti, sis sur les hauteurs d’El-Biar, à Alger, occupé par l’aile rivale de l’ancien directoire qui refuse de reconnaître les résultats du congrès extraordinaire et de quitter les lieux.

En effet, à en croire des sources de la toute fraîche instance présidentielle du parti, citées par le quotidien le Soir d’Algérie, la nouvelle instance présidentielle a entamé une procédure judiciaire afin de récupérer par voie de justice le siège du parti, occupé par « des indus » de l’ancienne direction parallèle qui ne veulent ni reconnaître les résultats du congrès extraordinaire du 10 juillet ni quitter les lieux.
« On a entamé officiellement la procédure judiciaire pour récupérer le siège légalement et on n’a pas voulu recourir à la force et tomber dans leur piège », rapporte le quotidien national.
L’autre souci auquel devrait faire face la liste présentée par l’ex-premier secrétaire Hakim Belahcel, ayant pris le contrôle de l’instance présidentielle, ce sont ces informations colportées çà et là faisant état de la mise sous scellé du siège par les services de sécurité. Un souci renforcé par la disparition de la plaque portant le sigle du FFS qui était installée à l’entrée de l’édifice. «Il y a des informations qui circulent mais qu’on n’a pas pu confirmer, à savoir que le siège est scellé par les services de sécurité après que l’ancienne direction parallèle eut invité des islamistes radicaux, tel que Kamel Guemazi, pour y animer une activité politique. La plaque portant le sigle FFS a également été ôtée», indique la même source. Le quotidien a, après vérification, confirmé la disparition de la plaque en question, ainsi que la fermeture du portail d’entrée, mais rien n’indique, précise le journal, que le siège est scellé.
Cette situation a donné naissance à un blocage dans le fonctionnement du parti. Près d’un mois après l’élection de la nouvelle instance présidentielle, la nouvelle équipe n’a pas encore tenu sa première réunion du Conseil national. La nouvelle direction ne veut surtout pas tenir une rencontre de cette instance en dehors du siège national du parti.
La relance de l’initiative de reconstruction du consensus national et de l’avenir du parti au sein du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), seraient au menu des discussions lors de cette réunion bloquée par l’autre aile rivale.
B. O.

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