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CRÉATION D’ÉTABLISSEMENTS PUBLICS DES ŒUVRES SCOLAIRES : L’élaboration d’un projet de texte de loi lancée

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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a annoncé le début de l’élaboration d’un projet de texte réglementaire prévoyant la création d’établissements publics des œuvres scolaires pour mettre en œuvre une stratégie nationale unifiée, intégrée et homogène en matière de gestion des structures et œuvres scolaires dans le cycle primaire.

Intervenant jeudi devant la commission de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’APN, Merad a annoncé l’installation, au niveau des services du Premier ministre, d’un groupe de travail regroupant tous les secteurs concernés : Education, Finances, Solidarité et Emploi en vue d’étudier en profondeur la faisabilité et l’impact de cet établissement, notamment quant à sa nature juridique et son incidence financière, pour soumettre au gouvernement un texte intégré et homogène. Le ministre a, par ailleurs, indiqué qu’outre les programmes étatiques d’équipement, qui prévoient la réalisation d’établissements d’enseignement dans les trois cycles, « l’Etat alloue annuellement des crédits budgétaires de 15,25 milliards de dinars pour couvrir les salaires des gardiens et des agents d’hygiène et d’entretien des écoles primaires », en plus des contributions des collectivités locales, «estimées, en 2021 et 2022, à 28,58 milliards de dinars ».  Qui plus est, ajoute le ministre, la Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales contribue à la prise en charge des frais d’entretien et de rénovation des écoles et des frais d’entretien et de location des bus de transport scolaire. Evoquant la gestion des cantines scolaires, le ministre a fait état de résultats positifs obtenus notamment avec l’ouverture graduelle de près de 98% des cantines au niveau national. Pour ce qui est du transport scolaire, le ministre a déclaré « en dépit de tous les efforts consentis dans ce sens, il reste des besoins à couvrir en matière de transport scolaire, compte tenu du nombre croissant des élèves des trois cycles », a-t-il constaté, relevant « le manque de chauffeurs qualifiés dans cette catégorie de permis et la difficulté de les recruter ». Dans ce registre il convient de relever que les difficultés dans le recrutement, imposent la réflexion, notamment sur ce qui peut être  le manque  d’attractivité,  pour cet emploi, notamment le bas salaire. Il dira à ce fait que les communes connaissaient actuellement « deux opérations qualitatives qui permettront de couvrir les besoins en la matière,  à savoir l’intégration des bénéficiaires des dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle et l’intégration sociale des diplômés, outre le transfert des contrats des personnes bénéficiaires du dispositif des activités d’insertion sociale.
Sarah O.

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