Le président de l’Association des Clubs Africains (ACA), Said Ally Hersi, est en visite de travail en Algérie depuis mercredi dernier. Une opportunité pour renforcer les liens entre les institutions du football africain, dans un contexte de transformation et de modernisation des clubs du continent.
Fraîchement élu à la tête de l’ACA il y a un an, Said Ally Hersi, également président des Young Africans de Tanzanie, a été accueilli à Alger par le secrétaire général de la Fédération algérienne de football (FAF). Il a ensuite rencontré le président de la FAF, Walid Sadi, et le ministre des Sports. Cette visite coïncide avec l’organisation d’un séminaire sur la sécurisation des stades en Afrique, sujet central pour le développement du football continental. La délégation de l’ACA a notamment visité le stade Nelson Mandela, symbole des infrastructures modernes du pays.
Selon un communiqué officiel de la FAF, les discussions entre Walid Sadi et Said Ally Hersi ont porté sur « les moyens de coopération entre la FAF et l’ACA ». Cette association, créée sous l’impulsion de Patrice Motsepe, président de la CAF, vise à donner une voix plus forte aux clubs africains. Toutefois, cette rencontre a soulevé des interrogations : aucun représentant des clubs algériens, pourtant directement concernés par le travail de l’ACA, n’a pris part aux échanges.
Un nouveau levier pour les clubs africains
Une absence remarquée, alors que les présidents d’Al Ahly (Égypte) et du Raja Casablanca (Maroc) siègent déjà au comité exécutif de l’association. L’ACA, composée exclusivement de dirigeants de clubs, ambitionne de devenir un véritable lobby pour défendre les intérêts des clubs africains auprès des instances internationales. Cette visite en Algérie marque une étape importante dans l’expansion de son réseau et la mise en place de projets structurants.
Pour que cette coopération soit fructueuse, les clubs algériens devront s’investir davantage dans les initiatives portées par l’ACA. La modernisation et la compétitivité du football algérien passent par une intégration active dans ces dynamiques continentales.
L’absence des clubs algériens lors de cette visite pose une question essentielle : comment mieux les impliquer dans les projets structurants de l’ACA ?
M. A. T.