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Concours interne de l’éducation à Blida : la loi mise de côté ?

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« Je ne demande qu’à recouvrer mes droits car je suis victime d’une hogra caractérisée » nous a déclaré M. R. Laïd, un fonctionnaire de l’éducation qui vient de se voir signifier le rejet de son dossier pour le poste de directeur de collège après avoir réussi aux examens écrits et oraux et avoir suivi la moitié de la formation prévue pour les nouveaux directeurs de collèges. «J’ai déposé ma candidature comme tout le monde, j’ai été convoqué pour les 8 et 9 décembre 2013 pour l’examen que j’ai passé avec succès. Le 13 mars 2013, j’ai été convoqué pour un stage pratique que j’ai effectué au CEM Doudja Tadjerout aux Euclyptus (3 sessions), avec réserves que la liste des candidats retenus soit contrôlée par la fonction publique. Le 14 avril 2014, je reçus une convocation pour suivre la deuxième partie de ma formation, cette fois au niveau du centre de formation El Wouroud à Blida, sans réserves puisque la liste a été approuvée par la fonction publique. J’entamais donc mon stage avec la ferme intention de réussir aux examens de fin de formation mais, en date du 23 avril 2014, je fus informé verbalement par le directeur du centre de formation que mon nom a été retiré de la liste des directeurs de collège stagiaires, sans aucune explication », a écrit M. R. Laid dans la lettre qu’il a adressée au directeur de l’éducation d’Alger-est. Pour rappel, et selon le Journal officiel n°34 du 3 juin 2012, le décret 240-12 stipule en son article 140-bis 9 que « Sont promus en qualité de directeur de collège dans la limite des postes à pourvoir par voie d’examen professionnel et après avoir suivi avec succès une formation spécialisée étalée sur une année scolaire parmi : les conseillers de l’éducation en chef, justifiant de cinq (5) années de service effectif en cette qualité, les conseillers principaux de l’éducation, justifiant de sept (7) années de service effectif en cette qualité issus des corps enseignants, les conseillers de l’éducation, justifiant de sept (7) années de service effectif en cette qualité issus des corps enseignants, les professeurs principaux de l’enseignement moyen justifiant de sept (7) années de service effectif en cette qualité ». C’est la loi et c’est en application de cette loi qu’un fonctionnaire de l’éducation nationale remplissant la condition de conseiller de l’éducation et justifiant des sept années requises a présenté sa candidature pour le poste de directeur de collège, a satisfait à l’examen professionnel et a suivi la moitié de la formation prévue à cet effet avant d’être avisé que son nom avait été retiré de la liste de formation pour des raisons que personne n’a données. Il n’est pas le seul dans ce cas, ils sont une dizaine à avoir été écartés au milieu de la formation spécialisée qu’ils suivaient et qui ont frappé à toutes les portes mais sans succès. Que s’est-il donc passé pour que pareille mésaventure arrive à des fonctionnaires qui aspirent à une promotion, qui satisfont à toutes les conditions, qui passent avec succès toutes les étapes, qui effectuent une bonne partie de la formation qui leur permet d’accéder au poste supérieur puis qui sont, sans explication, écartés au milieu de cette formation ?
Hadj Mansour

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