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CONCLUSIONS DES INVESTIGATIONS SUR L’AFFAIRE D’INGÉRENCE À BFM TV AU PROFIT DU MAKHZEN : Rachid M’Barki à la merci d’une officine sioniste

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L’affaire Rachid M’Barki, le présentateur vedette du journal de la nuit de la chaîne BFM TV, qui n’était au départ appuyée que par de vagues soupçons, laisse apparaitre aujourd’hui une vaste opération de propagande pilotée par une officine sioniste.

L’enquête interne diligentée par la direction de la chaîne qui a exempté de plateau le journaliste, est appuyée par les conclusions d’investigations menées par un consortium international de plus d’une centaine de journalistes. Les missions confiées à cet élément de la toile tissée par l’officine vont au-delà du simple fait du lobbying au profit du Maroc. C’est une véritable entreprise de désinformation, de manipulation et de fabrication de fake news qui est mise au jour. Pourtant, les soupçons pesaient depuis longtemps sur ce journaliste si on se fie aux propos du directeur général de la chaîne Marc Olivier Fogiel qui a affirmé que Rachid M’Barki, « s’arrangeait pour demander des images à la dernière minute pour illustrer des brèves, une fois que le rédacteur en chef était pris sur une autre tranche et avait validé l’ensemble de son journal ».
Les investigations du consortium ont confirmé que M’Barki est bien plus qu’un simple comparse désigné pour les seconds rôles. Pour lui c’est la manipulation à un niveau supérieur. À partir d’une banale information balancée sur son journal, il peut faire beaucoup pour l’image de son pays d’origine, le Maroc et remplir ainsi la mission qui lui est confiée par des agents traiteurs de l’officine sioniste et le Makhzen. Et il n’est pas et ne peut être le seul, dans cette toile d’araignée, La direction de BFM TV lui reproche particulièrement la diffusion d’un sujet relatif à un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin 2022, et dans lequel il défend les thèses du Makhzen concernant le Sahara occidental occupé.
Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, Rachid M’Barki évoque la tenue de ce forum dans la ville occupée de Dakhla qu’il a présentée comme relevant du territoire marocain. De prime abord, cela paraît comme une simple information mais en réalité elle constitue une véritable bombe et un élément de la propagande du Maroc. Selon l’enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, cette affaire est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine sioniste, qui vendrait ses services dans le monde entier. C’est plus du lobbying. Les journalistes d’investigation ont pu rencontrer un responsable de cette officine, désignée sous le nom de « Team Jorge ».
Décrit comme le maître d’œuvre de ces opérations de diffusion de ces « informations » distillées par l’agence sioniste de désinformation, il leur a affirmé, démonstration à l’appui, pouvoir créer automatiquement de faux comptes en ligne, générer automatiquement du contenu sur les réseaux sociaux ou pirater des emails ou des comptes Telegram, pour influencer des campagnes électorales notamment. Il se fait aussi appeler « Michael », « Joyce Gamble » ou « Coral Jaime » et dispose de plusieurs adresses email et de numéros de téléphones dans différents pays mais se nomme en réalité Tal Hanan et est à la tête de deux sociétés opérant dans la sécurité et le renseignement : Sol Energy et Denoman. Il est entre autres décrit comme un spécialiste des explosifs ayant servi dans les forces spéciales sionistes et comme ancien officier de liaison de Tsahal, l’armée sioniste, auprès du commandement des forces spéciales de la sixième flotte des États-Unis.
Dans le cas de Rachid M’Barki sur BFM TV, les brèves diffusées à l’antenne avaient notamment pour objectif de servir la propagande du royaume de Mohamed VI et son makhzen. Dans une déclaration à France Inter, Marc Olivier Fogiel a indiqué que, « quand l’un des nôtres court-circuite la chaîne hiérarchique, ça pose problème ». Finalement, après le logiciel espion Pegasus, le MarocGate, l’affaire des diplomates amateurs de réseaux de call-girl, voilà que l’affaire M’Barki met encore plus dans l’embarras le Makhzen et le palais.
Slimane B.

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