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COMPLOT MAK – RACHAD : La prochaine étape

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Après l’échec du complot de la « fitna » entre Algériens à travers l’assassinat ignoble du jeune Djamel Bensmail, le MAK et Rachad passent à une autre étape. Le plan « B » consiste à reproduire le même scénario dans d’autres wilayas, diffuser les vidéos de la scène et faire croire à des actes de représailles. Rien que ça !
Les ennemis de l’Algérie ne dorment jamais sur leurs lauriers. La vigilance doit être de mise en ces temps des grands complots contre notre pays. Aux dernières nouvelles, les comploteurs et leurs agents, après avoir échoué à pousser à la confrontation les Algériens entre eux, à travers le scénario du crime orchestré à Larbaâ Nath Irathen à Tizi Ouzou, le MAK et Rachad, pointés du doigt derrière les incendies de forêts tout comme l’assassinat de Djamel Bensmail, préparent le passage au plan « B ». En effet, selon des sources dignes de foi, les deux organisations terroristes comptent reproduire la même séquence de crime en dehors de la Kabylie, sinon au niveau d’autres wilayas. Le but étant de semer la sédition entre Algériens pour faire croire à des actions généralisées de représailles contre ce qui s’est passé en Kabylie.
Bien que le coup n’a pas réussi sachant que la population de L.N.I a dénoncé vigoureusement cet acte ignoble qui n’engage aucunement sa responsabilité, au moment où les Algériens ne sont pas tombés dans ce piège, les comploteurs ne découragent pas dans leur entreprise funeste. Le mode opératoire est le même : procéder à des assassinats dans plusieurs régions du pays pour faire croire à des représailles. Voilà donc l’autre plan que prépare le MAK et Rachad contre le peuple algérien et ses institutions, suivant l’agenda de leurs parrains marocains et sionistes. Une autre étape du complot face auquel les Algériens doivent plus que jamais être vigilants pour contrecarrer cette énième tentative de semer le trouble et le chaos.
Ce n’est pas une surprise venant de la part de deux organisations terroristes qui, dont ceux qui tiennent les commandes, réfugiés à l’étranger, ont prêté allégeance et traité avec l’ennemi pour faire la guerre à leur pays.

Affaire Matoub : graves accusations contre Ferhat M’henni
Ce qui s’est passé en Kabylie est une dure épreuve qui doit servir de leçon à l’unité nationale, dont le pays a besoin en particulier en cette conjoncture. Les Algériens l’on démontré à travers l’action de solidarité envers les citoyens de cette région rebelle. Mais, comme si c’est un éternel recommencement. Comme si la Kabylie doit « payer le prix fort » de l’édification de cette Algérie qui se cherche. Qui ne se souvient pas en effet du doucereux Printemps noir de 2001 ou encore des événements sanglants qui ont suivi l’assassinat du rebelle Matoub Lounès ? La dernière affaire mérite d’être évoquée. Sans faire dans le raccourci, le chef du MAK est gravement accusé par Youtubeur Saïd Bensdira qui l’accuse d’être « impliqué » dans le kidnapping (1994) et l’assassinat (1998) du chantre symbole et repère de la jeunesse kabyle. Dans une vidéo diffusée ce 22 août, sur la base d’un document qui lui aurait été fourni depuis la France, Bensdira explique le plan de « liquidation » de Matoub remonte au temps où Ferhat M’henni était cadre du RCD, durant la décennie terroriste. Une histoire de lutte de leadership qui aurait poussé M’henni à « écarter » Matoub de la position de star de la chanson kabyle.
Ainsi, Bensdira accuse l’actuel chef du MAK d’avoir constitué une milice armée. Selon ce Youtubeur, c’est l’un des éléments de cette milice, dont une quinzaine aurait kidnappé Matoub, qui l’aurait contacté pour lui fournir ses révélations d’extrême sensibilité. Du Coup Bensdira « rejette » l’hypothèse terroriste dans cette affaire. Pour lui, cette aile « radicale » du parti dirigée par M’henni « a donné instruction de libérer » le Rebelle au vu du soulèvement l’indignation populaires en Kabylie exprimé contre cet acte d’enlèvement. Après sa libération, « Matoub était persuadé qu’il était enlevé pas les siens et il l’a témoigné à son entourage familial », explique Bensdira se rapportant à sa source. Un incident à l’origine « de la rupture » entre Matoub et M’henni. Plus grave encore, ce Youtubeur évoque une connivence entre la milice de M’henni et le GIA de Hassane Hattab dans la région. Il en veut pour preuve, le fait que l’ancien cadre du RCD n’a pas été « assassiné » par les commandos du GIA lors du détournement de l’avion d’Air France en 1994, alors qu’ils l’ont identifié. Depuis lors, M’henni étant en France, avait accusé que ce kidnapping était « un scénario  monté par Matoub avec l’aide du DRS » dont l’objectif était de « gagner davantage en popularité ». Selon la même source, le 10 janvier 1997, Matoub porte plainte contre M’henni et gagne le procès en France et demande une réparation d’un montant d’un million de francs français (monnaie ancienne) qu’il aurait versé aux victimes du terrorisme à l’époque. Mais, M’henni a introduit un recours, et en septembre de la même année, la Cour d’appel de Paris confirme le jugement de première instance en faveur de Matoub. Et la décision fatale viendra après. Selon Bensdira, Ferhat M’henni avait alors, « donné ordre à sa milice de liquider Matoub, en chargeant l’émir Hassane Hattab (fondateur du GSPC en 1996), de passer à l’exécution, au prix du versement de milliers de francs français. » Selon Bensdira, l’individu (réside en France) qui lui aurait fourni ses révélations faisait partie du groupe des terroristes qui ont assassiné le Rebelle.
Farouk Bellili

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