«El Manchar, c’est fini. Nous vous remercions pour votre fidélité, votre engagement et votre complicité. Après 5 ans d’existence, nous sommes contraints de suspendre notre journal. On espère vous retrouver bientôt dans une Algérie meilleure”, ont écrit les responsables sur Facebook. Une décision qui a été mal accueilli par de nombreux internautes et journalistes qui n’ont pas compris les raisons de cet arrêt surprise. De son coté, le fondateur du site, Nazim Baya, s’est exprimé sur son compte personnel en écrivant qu’il “ne croyais pas créer une telle panique en annonçant la suspension d’El Manchar”, rassurant tous ceux qui se sont inquiété pour lui. Et d’ajouter : “comme disait Baudelaire, tout être humain a au moins deux droits : celui de se contredire et celui de s’en aller. J’use du second, en mon âme et conscience. Respectez ce choix. Merci”. Hier encore, la rédaction d’El Manchar s’est une nouvelle fois expliquer sur son arrêt en déclarant: « Nous tenons à informer nos abonnés des raisons de la suspension de notre journal. Nous n’avons pas été censurés ou bloqués par les autorités. Cette décision a été prise par l’équipe de rédaction ».
L’islamophobie gagne du terrain en France
Les propos de Pascal Astagneau sur le « crachat comme un rituel durant le Ramadhan » ont été dénoncés ce jeudi par l’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie du Conseil français du culte musulman (CFCM). À travers un communiqué de presse, l’Observatoire s’est indigné et a exigé du professeur des excuses publiques. L’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie s’est indigné des propos du professeur Pascal Astagneau qui a affirmé, le 11 mai 2020, que cracher « est lié » à un rituel religieux musulman du Ramadhan. Il est regrettable qu’une assertion aussi grotesque émane d’un membre de la communauté scientifique dont le propos est perçu par le plus grand nombre comme une vérité, s’est désolé l’Observatoire qui exige du professeur des excuses publiques, pour ses propos islamophobes qui sont devenus une obsession maladive pour lui. Pour l’observatoire, cette contrevérité du professeur est une provocation qui jette du discrédit sur son auteur et traduit son sentiment d’islamophobie, écrit le CFCM. Le professeur, par ces propos, perturbe les jeûneurs dans leur dévotion et leur piété en ce mois de ferveur et de communion. Une situation qui renforce la communauté musulmane dans sa conviction que des forces malintentionnées travaillent à jeter de l’opprobre sur la Religion musulmane.
La RAM au bord de la faillite
La RAM, compagnie aérienne marocaine, se trouve bel et bien à deux doigts du dépôt de bilan. C’est ce qu’indiquent de nombreuses sources au fait de ce dossier, pour lesquelles la Royal Air Maroc ne pourra plus jamais reprendre une activité normale, comme du temps de l’avant-Covid-19 est quasi impossible au regard de la grave situation financière et technique dans laquelle elle se trouve depuis de nombreux mois. Les autorités marocaines, qui n’en mènent pas plus large, ne pourraient plus être d’aucun secours envers cette compagnie, désormais condamnée à manger son pain noir encore et toujours… À simple titre d’exemple, on apprend de bonne sources que la RAM perd quotidiennement la bagatelle de pas moins de 5 millions d’euros.
Le Dg de l’ESS suspendu
La Ligue de Football Professionnel (LFP) a décidé de suspendre le directeur général de l’Entente Sportive Sétifienne (ESS). Une décision qui intervient dans le sillage du scandale déclenché par la publication d’une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, reprenant une conversation téléphonique entre Halfaia et un manager de joueurs, autour de l’arrangement d’une rencontre au profit de son équipe. La LFP a précisé que cette mesure conservatoire prévaudra jusqu’à l’audition du mis en cause par sa commission de discipline, prévue le lundi 18 mai à 11 heures au siège de la Ligue. Pour rappel, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, avait réagi, jeudi, à cette affaire, dénonçant «avec force ce genre de comportements qui enfreint les lois de la discipline sportive et porte un coup à l’intégrité et à l’image du sport algérien», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Mis aux poings
« Les comportements individuels et collectifs, ainsi que la capacité des gouvernements à écouter leurs citoyens et adapter leurs stratégies, détermineront le cours de la pandémie de nouveau coronavirus. Il n’y a pas de place pour l’autosatisfaction. Restez vigilants », Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe.
Prudence est mère de sûreté…
« L’obligation, par la force de la loi, du port de la bavette de protection n’est pas à écarter, si la propagation de l’épidémie du nouveau coronavirus, en Algérie, persiste, et que la situation n’est pas sous contrôle », Abderahmane Benbouzid, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Il y a trop de « si » en somme…
Le baromètre du «courrier»
Profil haut
Mohamed Said, porte-parole de la Présidence
Avec ses conférences de presse, désormais coutumères, le porte-parole de la Présidence de la République mène un laborieux travail pédagogique en vue d’expliquer les actions des pouvoirs publics, et de permettre enfin au peuple de renouer ses décideurs. Ce retour de la confiance entre administrés et administrateurs, Mohamed Saïd y tient une parti importante.
Profil bas
ACHEUK-YOUCEF Ahmed Chawki Fouad, ministre du Travail, de l’Emmploi et de la Protection Sociale
À voir les couacs et les revers que ce ministre est en train d’accumuler, il est à se demander si ce ministère ne va pas prendre l’eau de toutes part. Le démenti relatif à la revalorisation des pensions de retraite, a lui-même été… à, peine deux jours plus tard démenti ! Et, comme un malheur ne vient que rarement seul, voilà que la gestion de la très stratégique et médiatique ANSEJ vient de lui être retirée. Sale temps pour ce ministre.