Accueil ACTUALITÉ CHU DE TIZI-OUZOU : Sit-in de protestation des médecins résidents

CHU DE TIZI-OUZOU : Sit-in de protestation des médecins résidents

0

Les médecins résidents du CHU Nédir Mohamed de Tizi-Ouzou ont observé, mardi dernier, un sit-in devant le siège de la direction générale de l’établissement hospitalier.

Malgré le jeûne et la chaleur, ils étaient nombreux à se rassembler pacifiquement, durant le deuxième jour du mois de Ramadhan, selon nos estimations, plusieurs dizaines, pour « réclamer un paiement des salaires des quatre mois de mars à juin 2018, à l’instar de leurs collègues au niveau d’autres établissements hospitaliers du pays.» Dans ce sillage, il y a lieu de rappeler que les médecins résidents avaient observé durant l’année dernière, à travers le territoire national, une grève d’un peut plus de huit mois de revendications socioprofessionnelles allant jusqu’au refus d’assurer les gardes à partir du mois de mars. Les contestataires qui continuent d’attendre d’être payés pour 4 mois de salaires de mars à juin 2018, ces derniers soutiennent que sur l’ensemble des établissements au niveau national, « seul ceux de Tizi-Ouzou et Mustapha Pacha d’Alger et du CHU de Bab El Oued, qui persistent à bloquer les quatre mois de salaires précités.»
Ainsi, ils se disent contre « cette décision arbitraire », ont-ils estimé, précisant qu’ « ils ont repris le travail en juin de l’an dernier après avoir gelé leur mouvement de grève comme leurs collègues de l’ensemble du territoire national.»
Par ailleurs, il est à noter que tel cité par l’agence presse nationale, le directeur du CHU Nédir Mohamed de Tizi-Ouzou, Dr. Mouzaoui Yazid, a donné une autre version des faits concernant le gel des salaires des grévistes. Ce responsable a déclaré que cette mesure « ne concerne pas que les résidents grévistes de la wilaya de Tizi Ouzou », ajoutant que « l’ensemble des CHU avaient reçu durant la grève une instruction ministérielle leur enjoignant le gel des salaires des grévistes.»
Cela avant de préciser que «les médecins grévistes étaient considérés en abandon de travail, refusant d’assurer les gardes durant les mois en question ».
M. Amrouni 

Article précédentPlus vieux monument religieux de la ville de Annaba : Réouverture de la mosquée Abou Merouane El Chérif
Article suivantONU-DÉCOLONISATION : Réaffirmation du droit des Sahraouis à l’autodétermination