Accueil ACTUALITÉ CHU DE CONSTANTINE : Quand les lits viennent à manquer…

CHU DE CONSTANTINE : Quand les lits viennent à manquer…

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«Jusqu’à il y a à peine une semaine, l’établissement ne disposait que de 84 lits affectés au traitement des patients atteints du coronavirus. À ces 84 lits, la direction y a adjoint tout le service dermatologie dont la capacité peut aller de 12 à 16 lits alors que dans les jours à venir une vingtaine d’autres lits disponibles dans une aile du service pneumologie. Ce qui dans l’ensemble devrait faire grimper les capacités à 120 lits ». Ce sont là les propos tenus en milieu d’après-midi d’hier par A. Kabouche, le chargé de la communication du Centre hospitalo-universitaire de Constantine.
Cela étant, il n’en demeure pas incontestable qu’avec l’avancée phénoménale des cas de covid19 dans la ville des Ponts, les capacités évoquées risquent malheureusement de s’amenuiser comme peau de chagrin à telle enseigne que malgré l’appoint voulu par l’affectation de deux autres établissements spécifiquement dédiés à l’accueil des personnes contaminées en l’occurrence l’EPH A. Boudjemaa (El-Bir) et l’ancien hôpital militaire de la ville de Didouche Mourad, les moyens ne seraient pas prêts de suffire.
Notre interlocuteur, saisissant l’opportunité à, en outre, fermement démenti toutes les informations pour ne pas dire les allégations mensongères parfois reprises par la presse et selon laquelle le Chu ne tournerait qu’avec 20% de ses effectifs, précisant en ce sens «…qu’à l’exception des travailleurs et travailleuses dont la situation relève de mesures décrétées par le Gouvernement et les textes conséquents, tous les travailleurs, tous corps et spécialités confondus, sont à leur poste.
S’agissant de rumeurs de grève du personnel liée notamment au non versement de la prime de risque décidée par le Chef de l’État, notre interlocuteur, au téléphone, a tenu à préciser que la gestion de cette prime ne relève pas des attributions de l’établissement et quoiqu’il en soit, elle devrait, selon des informations officielles, être versée dans les deux ou trois jours à venir.
A.Kabouche, nous confirmera également l’agression d’un jeune médecin par le parent d’un malade dont le seul tort avait été de diagnostiquer que celui-ci (le malade) n’avait pas besoin d’être hospitalisé, son état ne le nécessitant pas. Le praticien a été agressé alors qu’il rejoignait son service après l’avoir quitté pour prêter assistance aux « Urgences ». L’agresseur a été appréhendé et autant le médecin a déposé plainte autant l’administration hospitalière s’est constituée partie civile.
Med R. D.

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