Après avoir appelé, maintes et fois et avec insistance, le président de la République à briguer un cinquième mandat, l’Union générale des travailleurs algériens a acté sou soutien à la candidature de Bouteflika, annoncée dimanche par le biais d’une lettre-programme. Dans un communiqué, parvenu hier à notre rédaction, et dans lequel les organisations patronales, à leur tête le Forum des chefs d’entreprise (FCE), ont été parties dans cette motion de soutien au chef de l’État. Les partenaires socio-économiques du gouvernement «accueillent, avec la plus grande ferveur et la plus grande fierté, la candidature du moudjahid Abdelaziz Bouteflika, à l’élection présidentielle du 18 avril 2019». Dans ce document, faisant office d’une déclaration de caution au Président, le conglomérat syndicalo-économique dit soutenir et accompagner «la poursuite de l’œuvre du président de la République», et s’engage «à poursuivre la consolidation des acquis obtenus et réalisés sous la conduite de son Excellence le président de la République, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika», pouvait-on y lire. Autre chose sur laquelle rebondit le document portant la signature de Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, le projet de Conférence nationale pour la recherche d’un consensus, tel que proposé par Bouteflika dans son programme électoral. Initiative qualifiée par ces partenaires du gouvernement d’un «instrument de continuation des grandes réformes engagées et d’enraciner la confiance du citoyen en ses institutions et de conforter l’édification d’une Nation républicaine, démocratique et sociale (…)» Sur le même registre, les rédacteurs du document réitèrent leur «engagement à veiller à la préservation de la souveraineté chèrement acquise et de l’Unité nationale avec toute son énergie, assurant que cette détermination constitue un véritable rempart contre toute velléité à l’endroit de notre pays». Enfin, ils assurent le président de la République de «leur respect et leurs remerciements pour l’immense œuvre apportée aux travailleurs, aux retraités et à leurs familles dans les domaines économique et social».
F. G.
