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Cadre de vie : Des habitants de différentes régions de la wilaya de Béjaïa protestent

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Des groupes d’habitants de différentes régions de la wilaya de Béjaïa ont déclenché dimanche des actions de protestation pour réclamer une meilleure prise en charge de leurs conditions et cadre de vie, a-t-on constaté.

Les protestataires qui ont procédé à la fermeture de routes, à l’instar de la RN.9, à hauteur du village de Hellouane, à la sortie ouest d’ifri Ouzellaguene (à 70 km à l’ouest de Béjaïa) paralysant la circulation automobile sur cet axe stratégique qui accueille plus de 35 000 véhicules par jour et qui conditionne tout le trafic se dirigeant vers Alger et inversement vers Béjaïa et les wilayas orientales, notamment Jijel et Sétif, revendiquent, pour l’essentiel, l’accès au logement, la viabilisation des quartiers et l’amélioration de l’état des routes. Les manifestants qui ont jonché la chaussée d’objets hétéroclites ont recouru à ce procédé, a indiqué à l’APS M. Lamara, un des représentants des manifestants, pour exiger l’accès à leurs nouvelles habitations «dont la construction peine à prendre fin malgré les promesses faites depuis 2017 de les attribuer avant le mois de septembre en cours», expliquant que «les listes d’attribution concernant 730 logements ont été validées par la commission de recours depuis 2014, mais à ce jour rien n’a été fait. Et de plus les V.R.D ne sont pas encore achevés. Il n’y a ni eau, ni éléctricité, ni gaz. Autant dire que nous allons devoir patienter encore des mois». Le président de l’APC, Rachid Beldjoudi, tout en déplorant ce procédé de fermeture de routes, se dit comprendre la réaction des bénéficiaires, imputant le retard à la Direction du logement. «C’est un programme de 2012. Et il peine encore à voir le jour», a-t-il regretté pour sa part. La commune de Tala Hamza, à 10 km au Sud-est de Béjaïa , a connu la même situation avec la fermeture de la RN.09 reliant Béjaïa à Sétif. Les protestataires, essentiellement des jeunes, demandent de «libérer des investissements locaux», « créer de l’emploi» et «construire un stade de proximité.» Pour le président d’APC, Nasse Saouli, «cette situation, celle inhérente à l’emploi a été induite par le retrait à certains opérateurs de leur registre de commerce après une décision de suspension de toutes les activités érigées sur le périmètre de sécurité de la commune. Celles-ci ayant été implantées non loin de l’aéroport, de l’université et d’autres infrastructures majeures ne pouvant s’accommoder avec leur mission. La suspension des activités avoisinantes a induit des pertes de postes d’emploi», a-t-il expliqué. A Akbou, 2e plus grande ville de la wilaya (à 80 km à l’ouest de Béjaïa ), un groupe d’habitants a procédé à la fermeture de l’APC, et un rassemblement s’est formé devant l’hôpital de la ville pour réclamer une meilleure prise en charge de cette structure sanitaire qui «est très malade en raison de ces carences multiples qu’il s’agisse d’équipements, de personnels (médical et paramédical) voire de commodités élémentaires, comme l’eau et l’éléctricité. Basta», dira un des manifestants qui en appelle aux élus locaux (APC-APW) pour apporter leur soutien à l’amélioration de sa gestion. D’autres mouvements ont été signalés, notamment à Chemini (à 60 km au Nord-ouest de Béjaïa ) où les transporteurs locaux ont fait grève pour demander la réfection de la route reliant leur localité à celle de Sidi-Aich qui, de leur point de vue, à atteint «un état de dégradation avancée».

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