Accueil ACTUALITÉ Boumerdès : Le moudjahid Aissat Amar assassiné le 1er novembre

Boumerdès : Le moudjahid Aissat Amar assassiné le 1er novembre

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Le moudjahid Aissat Amar dit Amar awaryach n’est plus. Agé de 77 ans, ce valeureux moudjahid a été lâchement assassiné la soirée du 1er novembre dernier, journée du déclenchement de la révolution. C’est après la fin des festivités du 1er novembre vers 16 hH00 qu’il a été appelé sur son téléphone portable pour être retrouvé le lendemain sans vie près d’un oued niveau de la localité de Djouana à la sortie ouest de la ville des Issers a rapporté une source généralement bien informée. La victime portait des traces de coups et des blessures au niveau de la tête. Selon des informations recueillies auprès de ses proches, il avait participé aux festivités du 1er novembre au niveau de la ville des Issers où il réside pour être récompensé en sa qualité de moudjahid. Dans la même journée, il été même invité dans le village Ighomrassen situé dans la zone rurale de la commune de Bordj-Ménaiel ou il a été honoré par la population locale pour avoir participé à la lutte de libération dans cette localité. Né dans le village d’iwaryachène situé au sud du massif forestier de Sidi Ali Bounab, il a rejoint la révolution en 1956 ou il a participé à de nombreuses batailles contre l’ennemi dans toute la région s’étalant de Tadmait à l’est jusqu’ à Thénia à l’ouest en passant par les monts de Lakhdaria et Béni Armane. C’est lui qui a reçu le colonel Amirouche lors de sa tournée dans la région en sa qualité de responsable militaire a-t-on affirmé. Cette triste nouvelle a soulevé tristesse et indignation auprès de la famille révolutionnaire et tous les citoyens de la région qui portent respect et admiration à ce valeureux moudjahid qui est resté propre durant toute sa vie en défendant le véritable message des martyrs de la révolution. Le corps de la victime a été transféré vers l’hôpital pour autopsie. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de la mort et arrêter les auteurs de cet abject crime.
B. K.

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