Boumerdès : absence d’infrastructures de base à la nouvelle cité AADL de Tidjelabine

Livrée il y a plus de 3 ans, la plus importante cité AADL dans la commune de Tidjelabine, située à 2 km au sud du chef-lieu de Boumerdés, est dépourvue de commodités à cause de l’absence d’infrastructures de base à l’exception d’une annexe de l’APC.
Le site en question est composé de 910 logements où vivent près de 6000 habitants. Ce projet AADL lancé en 2001 et 2002 est considéré comme étant le plus grand dans la wilaya de Boumerdés avec les sites de Zemmouri et de Corso. Les habitants de cette nouvelle cité déplorent l’absence de commodités pour une vie décente alors que leurs logements sont neufs.
«En plus de l’absence de maison de jeunes, de bureau de poste, de salle de soins, notre quartier ressemble à une cité dortoir » s’inquiètent les habitants qui dénoncent également le climat d’insécurité qui y règne. Les représentants de l’Association «El Amel» de la cité tirent la sonnette d’alarme sur le quotidien de plus en plus difficile des résidants. «Les axes routiers sont dégradés, des fuites d’eau, l’éclairage public défaillant, à cela s’ajoute l’état dégradant de l’environnement immédiat d’où la présence d’ ordures ménagères et autres détritus dans des nombreux endroits »déclarent-ils en dénonçant le silence des responsables d’AADL et des autorités locales qui ne font rien pour améliorer le cadre de vie des résidants. « Et pourtant chacun de nous verse 3000 DA par mois à l’AADL pour l’entretien, le gardiennage, l’hygiène et la collecte des ordures, en plus des loyers allant de 5000 à 17 000 DA », s’insurgent-ils contre les responsables de l’AADL qui persistent à les ignorer et ne font rien pour remédier à cet état de fait. Le problème d’étanchéité se pose à plusieurs immeubles, des caves remplies d’eau, les vols d’appartements sont autant d’autres problèmes dénoncés par les habitants. Un appel de détresse est lancé par les résidents aux autorités compétentes pour prendre en charge leurs doléances maintes fois exprimées afin d’améliorer leur cadre de vie après avoir acquis difficilement un logement neuf.
B. Khider