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Boukadoum, à propos des relations algéro-françaises : « Le dossier de la Mémoire est prioritaire pour l’Algérie»

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Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a affirmé, sur le dossier de la Mémoire, que celui-ci « représentait une priorité pour l’Algérie et figurait en tête des dossiers bilatéraux avec la France », sans manquer de relever l’existence d’ «une volonté positive » chez le Président français pour son règlement, et que « la prochaine étape, a-t-il poursuivi « prouvera s’il y a de bonnes intentions ».
Invité à animer, samedi dernier, le forum du quotidien Echaâb, le chef de la diplomatie, Sabri Boukadoum, a exprimé le souhait d’Alger à «  être des partenaires de la France et non des antagonistes, car le dossier de la Mémoire est prioritaire » a-t-il souligné.
Poursuivant, il affirme, que « le dossier de la Mémoire vient avant toute relation économique ou humaine » de même, a-t-il poursuivi, «que la reconnaissance du préjudice causé aux Algériens durant la période coloniale », qui «  facilitera les choses à l’avenir » a soutenu le chef de la diplomatie algérienne. Réaffirmant que «nous n’oublierons jamais le dossier de la Mémoire », il précise, à ce sujet, qu’ « il ne s’agit pas uniquement de la récupération des restes mortuaires » mais bien plus, dont cite-t-il, les archives et les essais nucléaires de la France en Algérie, dans sa partie Sud. Il indiquera à ce propos qu’ « un travail technique est en train de se faire pour identifier les crânes des Algériens qui se trouvent en France » , et dont nous ignorons, a-t-il indiqué «  encore le nombre exact ».
Déclarant, hier, qu’ « Il y a aussi la question des archives et des essais nucléaires effectués par la France coloniale en Algérie » , il a tenu à souligner que celle-ci est «  une question d’une extrême importance », précisant que les relations avec la France revêtent « un caractère particulier » en raison de l’histoire et de la forte concentration de la communauté algérienne, mais aussi, a-t-il ajouté, «de personnes ayant une relation passionnelle avec l’Algérie, ce qui explique le poids de l’Histoire dans ce genre de relations » a indiqué, hier, le Chef de la diplomatie algérienne.
Karima B.

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