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Bouira, ils protestent contre le manque d’eau potable : Les habitants d’Ath Mansour ferment le siège de l’APC

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Après une légère accalmie ayant duré un laps de temps, la partie Est de la wilaya de Bouira reprend avec les mouvements de protestation.

En effet, hier et à la première heure de la journée, plusieurs dizaines de citoyens residants dans differents quartiers du chef-lieu de la commune D’Ath Mansour, ainsi que des villages limitrophes ce sont rendus au siège de l’APC qu’ils ont carrément fermé. Les villgeois mécontentent voulaient, par cette action musclée, protester contre le manque d’eau potable qui ne coule pas dans les robinets de leurs maisons depuis plus de 20 jours. Selon quelques protestataires que nous avons accostés sur le lieu de la manifestation l’eau a cessé de couler dans plusieurs quartiers et autres villages de cette commune sise aux limites frontalières entre la wilaya de Bouira et sa voisine Bordj Bou-Arreridj, depuis 22 jours et ce en depit des multiples reclamations des centaines voire des milliers de citoyens qui habitent ces endroits.
Nos interlocuteurs indiquent aussi qu’une délégation des protestataires a été reçue par le premier magistrat de la commune, le maire en l’occurence, il y a deux semaine. Ce même responsable aurait pris l’engagement de prendre en charge le problème et trouver la solution. Seulement deux semaines plus tard le problème demeure toujours en l’état ; ce qui a conduit les habitants en colère à passer à l’action de rue pour se faire entendre.
Les manifestants qui bloquaient toujours l’hôtel de ville au moment où nous redigions ses lignes refusaient de prendre langue avec les élus locaux, ils exigeaient la venue sur place du chef de la Daïra de M’chedallah pour discuter avec lui et lui demander de trouver une solution. Il importe de souligner en outre que cette action de rue est la deuxième du genre à être entreprise par les habitants d’Ath Mansour en l’espace de deux semaines pour se faire entendre. Les villageois en colère menacent de passer à des actions plus musclées dans les quelques jours à venir si le problème du manque, voire de l’absence de l’eau potable n’est pas pris en charge dans les meileurs delais.
Omar Soualah

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