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APRÈS L’ANNONCE DE SA CANDIDATURE POUR LA PRÉSIDENTIELLE PRÉVUE LE 4 JUILLET : Ali Ghediri réaffirme son adhésion à la feuille de route de Bensalah

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Interviewé par l’agence de presse allemande (DPA), Ali Ghediri, le premier à avoir annoncé sa candidature à la Présidentielle prévue le 4 juillet prochain, selon la feuille de route proposée par le président de l’État, Abdelkader Bensalah, s’est exprimé sur ce scrutin controversé dans le pays, se disant tout à fait en accord pour aller sur la voie Constitutionnelle suivant l’article 102, pour sortir de la crise politique prévalant dans le pays. Le candidat à la présidentielle du 18 avril dernier, avant qu’elle soit annulé, par l’ex-président de la République, Bouteflika, Ali Ghediri, fustige l’idée de récupération du mouvement populaire par certaine élite politique, tout en refusant catégoriquement les thèses le donnant comme le candidat de l’Armée.
Contrairement à l’avis de plus de 22 millions d’Algériens et les partis politiques d’opposition mobilisés, contre les «4 B » (Bensalah, Bélaïz, Bédoui, Bouchareb), figures du système politique en place, le candidat à la présidentielle selon la feuille de route de Bensalah, a exprimé sa position en faveur d’une transition menée par Bensalah, ex-président du Sénat et, depuis mardi dernier chef de l’État par intérim. Une transition qui est « sans risque pour le pays », dit Ghediri, dès lors, poursuit-il «que l’homme n’a plus aucun pouvoir depuis le départ de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika» a-t-il expliqué. La voie constitutionnelle, poursuit Ali Ghediri, «est la plus ardue, mais elle est la plus sûre», selon lui, qui a tenu à préciser, encore une fois, à cette occasion «qu’il n’est pas le candidat des militaires. Pour éviter les risques de récupération du mouvement populaire pacifique, notamment par des puissances étrangères, le seul moyen, selon lui, «est d’aller vite aux élections». Plus loin, il dira sur le rôle de l’Armée, que son «intervention n’aurait pas eu lieu si les autres Institutions de l’État étaient fondées sur des bases démocratiques réelles» et de préciser que l’armée «était dans son devoir constitutionnel et patriotique d’empêcher l’effondrement de l’État et d’accompagner le peuple» sans manquer de dire qu’il était confiant quant à la neutralité de l’Institution militaire durant le processus de transition, en déclarant que «l’Armée nationale populaire est consciente des revendications du peuple et ne s’aventurera pas à marcher contre sa volonté». Suite à l’annonce de la convocation du corps électoral par le président par intérim, Abdelkader Bensalah, Ali Ghédiri a annoncé, jeudi dernier, qu’il sera candidat à la présidentielle du 4 juillet prochain. Il avait déclaré, à ce propos, qu’ «il est évident que je serais candidat, d’autant plus», dira-t-il, «que mon dossier est déjà au Conseil constitutionnel» sur la chaîne TV privée Dzaïr News. Il a indiqué, par ailleurs, que «le temps joue contre nous et plus la révolution dure dans le temps, plus les risques augmentent, notamment les risques sécuritaires».
Hamid Mecheri

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