Le ministère public a requis dans cette affaire d’homicide volontaire la perpétuité à l’encontre de l’agresseur, un jeune qui a comparu à la barre des accusés du tribunal criminel d’Annaba pour répondre du chef d’inculpation d’homicide volontaire ayant causé la mort de la victime, un trentenaire. Les faits de cette histoire remontent à l’été 2014, lorsque l’accusé avait, selon ses aveux, aperçu à son retour du stade, la victime assise au seuil de sa maison. Après avoir échangé des propos malveillants, la victime aurait, à l’aide d’une bombe lacrymogène ramenée de l’intérieur de son domicile, asperger l’agresseur qui lui a, à son tour, porté un coup de couteau au thorax avant de s’en aller chez lui comme si de rien n’était. La victime a été transférée aux urgences, mais finit par rendre l’âme. Si le mobile du crime demeure quelque peu flou, du fait que certains parlent de refus de la victime de l’approvisionner en drogue, il n’en demeure pas moins que la mort d’un homme a fait que l’accusé soit condamné, après requalification de l’accusation en coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, à 16 ans de prison ferme.
K. B.
