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ALORS QU’ILS SONT INVITÉS À UNE RÉUNION DE DIALOGUE AVEC BENABDERRAHMANE POUR DEMAIN : Les avocats décident de poursuivre leur grève

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L’Union nationale des ordres des avocats (UNOA), a décidé de poursuivre le boycott total de l’activité judiciaire à travers tout le pays et ce malgré l’invitation du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmène Benabderrahmane, de les rencontrer demain lundi.
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Cette décision est issue de la réunion de l’UNOA au cours de laquelle les avocats ont annoncé la poursuite de la grève jusqu’à la concrétisation de leurs revendications, à savoir l’annulation de la disposition portant imposition d’un nouveau régime fiscal dans la Loi de finances 2022. Quant à la rencontre avec le ministère, l’UNOA a indiqué dans un communiqué rendu public, avoir reçu une invitation du ministre des Finances pour le 24 janvier à 14h au siège de ce département à Ben Aknoun.
Rappelant dans ce contexte que depuis le 13 janvier dernier les avocats sont entrés en grève nationale illimitée paralysant ainsi l’ensemble de l’activité judiciaire à travers le pays. Et pour cause, ils contestent le nouveau régime fiscal qui leur a été imposé dans la LF-2022. Du coup tous les membres des barreaux du pays ont respecté le mot d’ordre, lancé le 8 janvier dernier, par l’UNOA, de boycotter les cours et les tribunaux jusqu’à l’annulation du nouveau régime fiscal qui les oblige à faire une déclaration annuelle détaillée de leurs revenus. En contrepartie, ils proposent un payement des impôts à la source.
En déclenchant ce débrayage, les robes noires souhaitent voir « les hautes autorités du pays revoir leur copie quant au nouveau régime fiscal qui leur est imposé par la force de la nouvelle loi de finances 2022 qui est entrée en vigueur le 1er janvier dernier ». Pour eux, la suppression de l’impôt forfaitaire unique (IFU) de 12% et son remplacement par un nouveau régime qui les contraint désormais de payer à titre de taxes et impôts de plus de 50% de leurs gains, dont 19% de TVA à répercuter sur le citoyen, « est une aberration ».
Ils dénoncent, dans ce sens, « l’assimilation de leur activité à celle des commerçants ». « Le ministre des Finances doit assumer sa responsabilité dans la situation actuelle puisque c’est lui qui a fermé toutes les portes du dialogue et n’a pas daigné donner suite aux nombreux courriers qui lui ont été adressés», précise le procès-verbal de l’Assemblée générale de l’UNOA.
Sarah Oub.

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