Le récent champion d’Afrique 2019, Youcef Belaïli, a trouvé un point de chute et ce ne sera pas l’Olympique de Marseille, mais plutôt le club d’Al-Ahli Djeddah qui a officialisé jeudi soir sur Twitter l’arrivée du milieu de terrain, qui signe un contrat de trois ans avec le club saoudien.
L’enfant d’Oran était sous contrat avec l’Espérance de Tunis et quitte le club tunisien où il lui restait six mois de contrat seulement.
Passé par l’USM Alger et le SCO Angers, Belaïli s’envole vers le Golfe et découvrira un quatrième championnat dans sa carrière.
En parlant du Golfe, cette région est devenue l’eldorado des joueurs algériens. L’hiver dernier, pas moins de huit joueurs algériens ont rejoint les deux championnats de l’Arabie saoudite de première et de deuxième division. Il s’agit de Carl Medjani, Zidane Mebarakou, Hamza Aït Ouamar, Mokhtar Belkhiter, Youcef Chibane, Sid-Ali Lakroum, Mohamed El Amine Hammouche et Hamza Aït Ouamar. Auparavant, Rais M’Bolhi (Ettifaq FC), Azeddine Doukha, Hichem Belkaroui (Al-Raed), Malik Asselah (Al-Hazm), Djamel Benlamri (Al-Shabab), Hichem El-Ogbi (Al- Dhamk Club), Ibrahim Chenihi et Mohamed Namani (Al Fateh SC), avaient ouvert le bal en Arabie saoudite.
Cet été, la tendance a été respectée. On assiste même à un départ massif des internationaux algériens vers les deux championnats saoudien et qatari. Ce dernier a accueilli tour à tour trois joueurs des Verts, à savoir Hanni, Brahimi et Tahrat. Benyettou, qui jouait en Arabie saoudite puis aux Emirats arabes unis les avait devancés au Qatar.
Les gardiens Zeghba, et Rahmani ont opté pour leur part cet été pour des clubs saoudiens.
Personne en effet ne peut refuser les offres alléchantes des clubs saoudiens et qataris qui permettent aux joueurs concernés de multiplier par cinq ou six leur salaire. Peu importe si on part pour une pige de quelques mois ou pour un contrat de longue durée. Même si les championnats saoudien et qatari ne sont pas vraiment attractifs, il faut dire que ces joueurs vont gagner énormément sur le plan financier. Mais qu’est-ce qui explique cet engouement soudain des Saoudiens et Qataris pour les joueurs algériens ? Il faut savoir que par le passé ces clubs faisaient leurs emplettes en Amérique du Sud, notamment au Brésil. Mais avec la récession, ils ont quelque peu renoncé à cette filière pour se tourner vers celle des Maghrébins moins coûteuse. Les Algériens sont appelés à la rescousse, parce qu’ils sont très estimés par les techniciens, là-bas.
Hakim S.
