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ALORS QUE LE ROI DU MAROC A PARALYSÉ LE COMITÉ EL-QODS ET L’A LIVRÉ À L’ENTITÉ SIONISTE : Israël foule aux pieds le droit international

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Depuis vendredi dernier la mosquée Al-Aqsa est ciblée par les forces armées de l’entité sioniste qui ont violé sa franchise pour se livrer à une véritable chasse au Palestinien dans les murs même de ce lieu de culte et dans son esplanade.

Cette répression, préparée par les colons juifs et menée par l’armée israélienne, intervient au moment où des roitelets et des présidents arabes se sont réunis aux Emirats arabes pour fêter la normalisation de leurs relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Elle intervient également au moment où le roi du Maroc, président du Comité El-Qods, se complait dans un silence qui a fait de l’instance qu’il préside une coquille vide qui ne pourra ni défendre le caractère religieux sacré de la moquée Al-Aqsa ni le statut de la ville sainte de capitale éternelle d’un État palestinien libre et souverain dans les frontières reconnues par la communauté internationale. Il faut rappeler, dans ce cadre, que l’opinion arabe appelle à la libération du  Comité d’El-Qods  des mains de l’entité sioniste, qui s’est adjugée les commandes de cette instance depuis l’accession du roi du Maroc à sa présidence et la normalisation des relations de son pays avec l’Etat sioniste.  Depuis sa création, ce comité qui était dirigé par l’ancien roi du Maroc, Hassane 2, n’a pas réussi à faire voter par le Conseil de sécurité, une résolution contraignant Israël au respect du caractère sacré de la mosquée Al- Aqsa et la ville d’El-Qods de territoire occupé depuis 1967. L’arrivée de son fils et successeur au trône n’a fait que paralyser encore plus ce comité au point de le vider de toute son essence après la normalisation des relations diplomatiques du Maroc avec Israël.

Le fait obstruction à une position arabe commune
Au cours des  délibérations du Groupe arabe des Représentants Permanents  auprès de l’ONU à New York, l’Ambassadeur d’Algérie, Nadir Larbaoui, avait confirmé que la situation dramatique en Palestine, notamment à Al-Qods Al-Sharif, n’est plus compatible avec l’expression de formules de courtoisie à l’adresse du Comité Al-Qods  présidé par le roi du Maroc. Au cours de ces délibérations, et après avoir consulté la délégation omanaise, l’actuelle présidente du Groupe arabe, et le représentant de la Palestine, et conformément au souhait du Groupe, et après avoir accepté d’ajouter un paragraphe de la délégation égyptienne, une version amendée du projet a été approuvée et présentée sous sa forme finale. Cependant, la délégation marocaine, sans surprise et fidèle à son modus operandi et ses tentatives théâtrales visant à fuir ses responsabilités réelles vis-à-vis des lieux saints à Al-Qods Al-Sharif, s’est opposée au texte de compromis et a critiqué la proposition de la délégation algérienne, en privant ainsi le Groupe arabe de s’exprimer d’une seule voix sur les derniers développements et de condamner la violence des forces d’occupation israéliennes à l’égard des fidèles innocents à Al-Aqsa Cette manœuvre marocaine a soulevé une question sur l’intention malveillante de ce pays, et sur cette attitude surprenante d’un pays qui préside le Comité Al-Qods, censé défendre la juste cause palestinienne et Al-Qods Al-Sharif, et pas l’inverse, et il est tout à fait légitime de s’interroger sur les réelles motivations du Maroc. Car il n’est pas raisonnable de s’opposer à l’invitation du Comité d’Al-Qods à une réunion pour la défense d’Al-Aqsa, d’Al-Qods et de la Palestine, à moins qu’il n’y ait une intention préméditée visant à empêcher le Groupe Arabe de rendre publique une déclaration condamnant les pratiques et les violations de l’entité sioniste à Al-Aqsa, Al-Qods et en Palestine dans son ensemble, ce qui n’est pas pour déplaire à l’occupant israélien.

L’Algérie dénonce le jeu trouble de Rabat
Par ailleurs, l’attitude du gouvernement marocain est sévèrement critiquée par la population qui a dénoncé, depuis le début, le processus de normalisation des relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Le collectif d’associations marocaines a dénoncé la « dangereuse » décision de la direction de l’université marocaine Ibn-Tofail à Kénitra d’interdire une action de solidarité avec la Palestine, estimant que « le sionisme est protégé dans le pays », dans un communiqué relayé par des médias  locaux.  Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, l’Algérie a fermement condamné la grave agression menée par les forces d’occupation sionistes contre les Palestiniens, depuis vendredi dans la mosquée d’Al-Aqsa. « Cette agression est en violation flagrante de la sacralité de la mosquée et de toutes les résolutions et chartes internationales pertinentes », a indiqué le communiqué.

Une répression passée sous silence  par la presse occidentale
« Les violations répétées commises par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien dans les territoires palestiniens et l’insécurité et l’instabilité qui en résultent », réaffirment « l’urgence de lancer un processus de paix sérieux qui conduise à l’instauration d’une paix globale et juste au Moyen-Orient, au retrait d’Israël de tous les territoires arabes occupés et à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec El-Qods pour capitale », a ajouté le communiqué. Il faut rappeler par ailleurs dans ce cadre qu’au moment où la solidarité avec l’Ukraine est devenue une ligne directrice pour les médias occidentaux, ces derniers ne pipent pas mot sur les agressions commises par l’armée israélienne à El Qods et dans l’enceinte de la mosquée Al Aqsa. Les médias occidentaux qui se sont transformés en organes de propagande anti russe en construisant  par petites touches des crimes de guerre des soldats de Poutine,  sont frappés de cécité devant  la  répression féroce  qui s’abat sur les Palestiniens. Ce principe du deux poids, deux mesures dans le traitement de l’information  et l’option de la solidarité à géométrie variable a porté un sérieux coup à la crédibilité, l’impartialité et la liberté dont se gargarisait la presse occidentale. Et en attendant les pires crimes commis par Israël sont bénis par le blackout que s’est imposé la presse occidentale quand il s’agit de défendre la cause juste du peuple palestinien.
Slimane B.

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