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Alors que 84% des Algériens sont prêts à s’expatrier pour un emploi à l’étranger : Les cadres internationaux s’intéressent de plus en plus à l’Algérie

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Au moment où 84% des Algériens se disent favorables à s’expatrier pour un emploi à l’étranger, s’expatrier en Algérie devient en vogue ces dernières années. Cette tendance inverse s’explique, d’après une étude menée par le cabinet international Boston Consulting Group (BCG), spécialisé en conseil en gestion, par les possibilités offertes pour le développement de la carrière et la stabilité financière des employeurs et les opportunités d’apprentissage et de formation

Les conclusions de l’étude précitée indiquent que d’autres facteurs motivent les talents étrangers à convoiter la destination algérienne dont, entre autres, la conquête d’autres horizons, se projeter sur une nouvelle culture ou un nouveau mode de vie.
Ladite étude précise que «les talents étrangers qui convoitent l’Algérie viennent des quatre coins du monde. Les Tunisiens viennent en tête des nationalités qui souhaitent venir travailler en Algérie. D’autres pays comme le Benin, la France, l’Arabie saoudite ou encore la Norvège font partie de la liste des pays dont les travailleurs souhaitent tenter une expérience professionnelle en Algérie».,
Depuis déjà quelques temps, l’Algérie attire de plus en plus des talents internationaux. Dans son classement 2018, « l’Algérie fait un bond de la 114ème place en 2014 à la 83ème sur 197 pays concernés par ce classement».
Paradoxalement, la même étude de BCG fait ressortir que 84% des Algériens sont prêts à s’expatrier pour un emploi à l’étranger, « Parmi les candidats algériens déclarés à l’expatriation, 84% sont des jeunes de moins de 30 ans. Ils sont 86 % dans la communauté des universitaires (Licence, Master doctorat ou équivalent,) à avoir répondu favorablement à la question du départ à l’étranger» peut-on lire dans le rapport du classement disponible en ligne. Les destinations favorites par les jeunes algériens sont «le Canada, la France et l’Allemagne. Suivis des Emirats arabes unis, le Royaume Uni et la Belgique. Trois autres destinations sont citées : le Qatar, la Suisse et l’Espagne».

L’élite Algérienne aspire à un meilleur avenir ailleurs
Vivre et travailler à l’étranger, devient un doux rêve pour certains, et se dessine comme réalité bien ancrée pour d’autres. Certes la vie en Algérie comporte diverses interrogations, notamment, vis-à-vis du monde du travail. Mais en général forger une carrière à l’étranger devient pour le quidam des Algériens, un objectif dominant. Certes rester vivre et travailler en Algérie, c’est d’accepter de relever les défis et d’exercer l’art de vivre dans son milieu d’origine, cependant, nombreux sont les jeunes algériens qui sont unanimes à soutenir qu’il existe d’autres pays où la conception de la vie offre de meilleures chances. C’est cette dernière réflexion qui germe dans l’esprit des jeunes talents algériens avant de faire le grand saut vers l’inconnu. En effet, c’est cette raison d’ordre principalement financier et social qui donne l’élan aux jeunes algériens de postuler à l’immigration professionnelle. Une nouvelle culture, de nouvelles rencontres, ce sont ces différents aspects de la vie même qui incitent les diplomés algériens à scruter de nouveaux horizons en extra muros, et qui les habilitent à franchir le cap de l’expatriation. Nonobstant ces aspects d’ordre social et professionnel, l’expatriation se révèle dans l’esprit des jeunes algériens être avant tout un voyage qu’ils pourraient réaliser, une véritable communion avec soi-même, qui permet de découvrir réellement ce dont on est capable.
Le choix de partir vivre et travailler à l’étranger qui domine la pensée de nos universitaires n’est pas forcément une décision facile à mettre en pratique, mais, réussir cette grande aventure signifie pour eux de se construire un avenir meilleur.
Zacharie S Loutari

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