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ALI BENFLIS À PARTIR DE SÉTIF : «L’armée a sauvé le pays des griffes de la bande»  

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Le candidat du parti politique Talaïe El-Hourriet, pour l’élection présidentielle du 12 décembre, Ali Benflis, s’est rendu, dans la matinée d’hier, dans la wilaya de Sétif, pour animer un meeting populaire, au 14ème jour de la campagne électorale.  L’ancien SG du FLN a entamé son discours devant une assistance tout à fait acquise à son programme électoral, en caressant au sens du poil,  à la fois, le mouvement populaire et l’institution militaire qui, à ses yeux, ont mis hors d’état de nuire  » les forces extra-constitutionnelles, ainsi que leurs complices internes et externes », qui, a-t-il  ajouté sous les applaudissements de ses fans, « ont mis le pays à genou à travers leurs influences et manœuvres malsaines pour sauvegarder leurs propres intérêts ». Pour l’ex-chef du gouvernement, sous le président déchu Abdelaziz Bouteflika, qui admet que la bande n’est pas totalement anéantie, et que les résidus de celle-ci sont toujours actifs, la solution pour lui porter le coup de grâce réside dans  » la prochaine élection présidentielle qui doit être transparente et crédible, pour donner une légitimité indéniable au futur président de la République ». Le candidat Benflis se dit porteur d’un programme électoral rassembleur, loin de toute forme d’exclusion, à même de résoudre toutes les questions en suspens, afin de mener le pays à bon port. C’est dans ce sens qu’il promet, s’il venait à être élu aux destinées du pays, d’adopter un régime semi-présidentiel, qui assure le partage du pouvoir entre le président et le chef du gouvernement pour ne pas, a-t-il expliqué, « sombrer à nouveau dans la dictature du président ». Le chef du gouvernement et son staff seront issus de la majorité de la future Assemblée populaire nationale. Cette dernière aura la charge du contrôle de l’action gouvernementale et faire tomber le gouvernement, si nécessaire. Pour la minorité au sein de la fraîche APN, le dissident du parti FLN a assuré que sous son règne, s’il venait à gagner la confiance des Algériens, la minorité à la chambre basse du Parlement aura son mot à dire sur toutes les questions qui engagent l’avenir du pays. « La minorité d’aujourd’hui est capable de devenir la majorité de demain, et vice-versa » a déclaré le candidat Benflis, qui appelle cette démarche  » la modernisation politique », qui est le principe même de l’alternance démocratique au pouvoir. Les dossiers de la garde communale, les anciens de l’armée, les patriotes, la corporation de l’éducation, et autres étudiants, les logements, le transport, la santé, le chômage, sont autant de chantiers au programme de Benflis dédié au volet social de la crise, auxquels il promet des réponses après concertations avec les partenaires sociaux, selon les capacités des réserves de l’état. Sur le plan économique, le candidat des Avant-gardes des libertés, a plaidé pour la dépolitisation de l’action économique, de combattre le monopole et l’ouverture d’un climat des affaires dans tous les secteurs de l’économie, notamment l’Agriculture, le Commerce, le tourisme, l’Industrie… Après Sétif, le candidat Benflis devait se rendre, l’après-midi, dans la wilaya de Batna pour un autre meeting populaire.
Brahim Oubellil

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