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ALERIE MOHAMED – TEMMAM A ALGER : Une exposition de toiles à deux palettes dédiée à la femme

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Organisée par l’Etablissement Arts et Culture, l’exposition « Soupirs d’une femme » des plasticiens Sami Ziani et Hadjer Hamadache, prévue jusqu’au 15 avril, a été inaugurée samedi à la Galerie
Mohamed-Temmam, à Alger. L’exposition, la première dans la carrière des deux artistes autodidactes, restitue en une trentaine de toiles, les joies et les peines de la femme dans des situations de vie différentes.

Sami Ziani, jeune plasticien au trait limpide, présent à l’exposition avec 15 toiles, a tenté de transmettre la douceur et la finesse de la femme assumant ses joies et ses déceptions, à travers des pièces peintes à l’huile sur toile empreintes de vie, de clarté et de luminosité inscrites dans les courants, figuratif et impressionniste. « Consolation dans le chagrin », « Portrait de ma moitié », « Fête de la femme », « Femme de caractère », ou encore, « Amour éternel », sont quelques unes des toiles que Sami Ziani a conçues avec une douceur du trait remarquable, évitant l’utilisation de couleurs surchargées et vives, qui, selon lui, « agressent le regard ».

Rendant quelques toiles sur la période de confinement et les contraintes qu’elle a imposées à la société et à la femme en particulier, le jeune pharmacien de profession, natif d’Alger en 1988, compte revenir très prochainement avec une toute autre collectionven lien avec les fresques du Tassili. S’inspirant des maîtres comme, Malcolm Liepke, Auguste Renoir et Vincent Van Gogh, Sami Ziani essaye d’orienter sa passion de peindre sur le « subconscient de l’être », pour en tirer toutes les « émotions enfouies », explique-t-il.

Présente avec dix toiles, la jeune Hadjer Hamadache, au trait fin et prolifique a suggéré un nombre de réactions faciales exprimant différentes humeurs chez la femme, résultat de plusieurs confrontations avec une adversité qu’elle ne révèle pas, incitant ainsi la femme à se projeter pour affronter ses propres expériences de joies et de déceptions dans la vie. « Illusion réelle », « Cri du ras le bol », « Charme et sensualité », « intuition maternelle », ou encore, « lueur d’espoir », sont quelques une des toiles présentées dans la douceur du geste et la finesse du trait par Hadjer Hamadache, jeune artiste native d’Alger en 1994.

« Mes prochaines expositions auront pour objectif d’attirer un large public qui verra en mon art, une tribune qui apporte les messages nécessaires pour apaiser la douleur des individus tout en les poussant à la résilience ». Inscrit dans le courant impressionniste, le rendu Hadjer Hamadache donne de l’élan à l’espoir, à travers le trait blanc symbolisant la vie, qui fixe les formes de ses conceptions sur un fond noir, signe de l’échec, la souffrance et la fatalité, dans des créations où le bien défie le mal et qui allient la rationalité à l’esthétique.

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