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AJUSTEMENT SUR LE POUVOIR D’ACHAT, LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LE PROGRAMME D’INVESTISSEMENT PUBLIC : La LFR-2023 adoptée

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Préserver le pouvoir d’achat des ménages, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir le programme d’investissement public au profit de certaines wilayas : c’est le but de la loi de finances rectificative (PLFR) de l’exercice 2023.
Les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’ont adoptée, dimanche, à la majorité, en séance plénière présidée par Brahim Boughali, président de l’APN, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faïd, et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. À cette occasion, le président de l’Assemblée, les membres du Gouvernement et les députés ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien. Après l’adoption du PLFR de l’exercice 2023, les dépenses ordinaires supplémentaires liées essentiellement aux mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des ménages, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir le programme d’investissement public au profit de certaines wilayas, sont maintenant prises en charge. À l’issue du vote, le ministre des Finances a rappelé que la présentation et le débat de ce projet de loi ont permis de présenter les principaux axes liés aux évolutions contenues dans certains agrégats macro-économiques et budgétaires d’une part, et la mobilisation de ressources supplémentaires pour appuyer la concrétisation des décisions prises par le Gouvernement d’autre part. La commission des finances et du budget a recommandé, dans son rapport complémentaire sur le projet de loi, de prendre davantage de mesures pour la protection de l’activité économique, la maîtrise des dépenses publiques, l’encadrement du commerce extérieur et le recours au financement intérieur de l’économie nationale. Elle a également recommandé de promouvoir et de renforcer le système d’administration des impôts, d’abroger les exceptions et de combler les failles, avec le recouvrement des impôts sur les capitaux de manière plus efficace sans impacter l’investissement. Le ministre des Finances a affirmé que « le Gouvernement accorde l’intérêt et l’importance nécessaires à l’étude et à la prise en charge de toutes les observations exprimées par les députés ». Une modification a été apportée par l’amendement de l’article 18, aux dispositions de l’article 148 de la loi de finances 2022 concernant les importateurs/transformateurs de l’huile brute de soja. Ils ont maintenant un délai jusqu’au 31 décembre 2023 et non pas jusqu’au 31 décembre 2024, pour entamer l’opération de production de cette matière première ou de l’acquérir sur le marché national. 

Nouvelles prévisions
Les nouvelles prévisions budgétaires de la LFR 2023 : hausse des recettes budgétaires de l’État de près de 13%, pour atteindre près de 9.000 milliards (mds) de DA, et augmentation des dépenses à plus de 14.700 mds de DA (+6,7%) ; hausse des recettes exceptionnelles à 1.410 mds de DA, dont 848 mds de DA provenant de Sonatrach et 400 mds de DA des dividendes de la Banque d’Algérie ; excédent de 7,1 mds dollars de la balance des paiements au titre de l’année en cours (contre 5,7 mds dollars selon les projections de la loi de finances 2023 initiale) ; hausse des exportations en 2023 à 52,8 milliards de dollars (augmentation de 6,5 mds de dollars par rapport aux projections de la LF 2023) ; les importations de marchandises pourraient atteindre 41,5 mds dollars, (+12,5%) ; une croissance de 5,3% (contre 4,1% prévue dans la loi de finances 2023) tirée principalement par l’accroissement du secteur des hydrocarbures, (+6,1%) ; la croissance du PIB hors hydrocarbures (PIB-HH) à 4,9%. Il y a quelques jours, sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le député et membre de la commission Finances et Budget à l’APN, Allel Bouteldja, a expliqué que la LFR 2023 (qui était encore à l’état de projet de loi) prend en charge le caractère social de l’État pour préserver le pouvoir d’achat des Algériens dans un contexte économique mondial marqué par un taux d’inflation très élevé, la flambée des prix des produits de première nécessité, notamment, sur le marché mondial dues aux conséquences de la guerre en Ukraine, et aux retombées de la crise du Covid-19.
M’hamed Rebah

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