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Affaire du procès du fondateur de WikiLeaks Julian Assange : Le PM australien Anthony Albanese : « Trop c’est trop »

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Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange tente depuis, hier, d’obtenir de la justice britannique un dernier recours contre son extradition vers les États-Unis, où il risque , a affirmé son épouse, Stella Assange, « de mourir s’il est extradé vers les Etats Unis » dans ses déclarations à la BBC, la veille du début, hier, de ce procès de deux jours.
Le fondateur de Wikilieaks, jugé pour fuite massive de documents, par la justice américaine, la justice britannique examine, depuis hier, le refus d’autoriser Julian Assange à faire appel de son extradition aux États-Unis, acceptée en juin 2022 par le gouvernement britannique. À l’approche de l’audience, dimanche, ses soutiens ont alerté sur les risques qui pèsent sur la vie de l’Australien de 52 ans, détenu depuis près de cinq ans au Royaume-Uni, dans « une affaire érigée en symbole des menaces qui pèsent sur la liberté de la presse ». Ses soutiens locaux et à travers le monde, et notamment sa femme, alerte sur les conséquences dramatiques, de toute absence de possibilité de faire appel. Son Epouse a indiqué, à la BBC, que « s il perd, il n’y a plus aucune possibilité de faire appel» au Royaume-Uni, a souligné Stella Assange, avant d’ajouter « on espère avoir le temps de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour intervenir à temps ». « S’il est extradé aux Etats Unis il mourra», avait-elle affirmé. . En janvier 2021, la justice britannique avait initialement tranché en faveur du fondateur de WikiLeaks, invoquant « un risque de suicide », la juge Vanessa Baraitser avait refusé de donner son feu vert à l’extradition avant que cette décision ne soit infirmée, par la suite. De l’autre côtés, les États-Unis ont affirmé que Julien Assange « ne serait pas incarcéré à la prison de très haute sécurité ADX de Florence (Colorado), surnommée l’«Alcatraz des Rocheuses» , assurant qu’ « il recevrait les soins cliniques et psychologiques nécessaires ». Les Américains avaient même évoqué la possibilité qu’il puisse demander à passer sa peine en Australie, des garanties ayant convaincu la justice britannique, « mais aucunement les soutiens de Julian Assange, qui dénoncent des poursuites politiques ». Il est à rappeler que Julian Assange risque jusqu’à 175 ans de prison et Il est poursuivi « pour avoir publié à partir de 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan ». Parmi ces documents révélés figurait « une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007 ». Des documents obtenus grâce au militaire américain Bradley Manning, qui lui a été condamné en août 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale et libéré après sept ans à « la faveur d’une peine commuée par Barack Obama » selon les médias occidentaux. Ces derniers jours, les expressions de soutien se sont multipliées en faveur de Julian Assange, lequel bénéficie, depuis une décennie, de l’appui de nombreuses organisations de journalistes et d’Ongs luttant pour les droits de l’Homme. Du côté de son pays, l’Australie, l’expression «trop c’est trop» du Premier ministre australien Anthony Albanese à l’adresse de Washington, dans ses poursuites contre le fondateur de WikiLeaks et le Parlement australien a adopté la semaine dernière une motion demandant d’y mettre un terme. Pour le premier ministre australien « cette affaire ne peut pas durer indéfiniment», a déclaré Anthony Albanese devant le Parlement, ajoutant que » les Australiens de tous bords étaient d’accord pour dire que «trop c’est trop». Indiquant plus loin, qu’ « il avait soulevé le cas d’Assange au plus haut niveau» au Royaume-Uni et aux États-Unis.
R. I.

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