La chambre pénale près le tribunal de Larbaâ (Blida) a prononcé, jeudi, des peines allant de trois à 10 ans de prison ferme à l’encontre des personnes impliquées dans une altercation à l’arme blanche, survenue les 12 et 13 avril courant à la cité du 5 juillet 1962 de Larbaà (Est de Blida), a indiqué un communiqué de la Cour de Blida, repris par l’APS.
Selon le document, une dizaine de personnes ont été arrêtées parmi des individus impliqués dans une altercation entre deux groupes de belligérants, survenue dans la nuite du 12 au 13 avril, et qui ont été présentées, mercredi, devant le parquet. Ils ont été interpelés pour les chefs d’accusation de « constitution d’une association de malfaiteurs pour préparer des délits, de coups et blessures volontaires avec armes », « possession d’armes utilisées dans un rassemblement dispersé par la force, participation à une rixe, saccage volontaire des biens d’autrui, possession d’armes de catégorie 6 sans raison légale, et infraction au confinement ».
Selon le même communiqué, les chefs d’inculpation sont sanctionnés par l’article 99 alinéa 177, et l’article 02 alinéas 02,266, 268, 407 et 459, du code de procédures pénales, de même que l’article 39 de l’ordonnance 09/97 portant sur le matériel de guerre, les armes et les munitions.
Les 10 prévenus, soumis aux procédures de citation immédiate, ont été transférés à la chambre pénale, où le tribunal a prononcé des peines de cinq ans de prison ferme, assorties d’une amende de 200.000 DA à l’encontre de sept parmi eux, au moment ou un accusé a été condamné à trois ans de prison ferme, assortie d’une amende de 100.000 DA. Deux prévenus ont bénéficié de la relaxe, au moment où trois autres ont été condamnés par contumace à 10 ans de prison ferme et une amende de 500.000 DA, avec émission d’ordres d’amener à leur encontre Cette affaire remonte au 12 avril courant, lorsqu’un groupe de jeunes de la cité du 5 juillet1962 de Larbaâ, jouaient à des jeux d’argent au bas de l’un des immeubles de la cité, quand un habitant de l’immeuble leur a demandé de quitter les lieux et d’arrêter de proférer des mots obscènes. Une bagarre a ensuite éclaté entre eux et s’est amplifiée par d’autres personnes qui ont rejoint les deux belligérants, qui ont tous pris la fuite dès l’intervention des éléments de la Gendarmerie nationale. L’altercation a repris durant la nuit pour se poursuivre jusqu’à 2h00 du matin de la journée suivante (13 avril), en causant des blessures plus ou moins graves dans les rangs des belligérants, avec des dégâts occasionnés à sept véhicules de particuliers habitant la cité et non concernés par cette rixe, est-il ajouté de même source.
Suite à quoi, un ordre de perquisition a été accordé pour la fouille des domiciles des personnes impliquées dans cette altercation, après leur identification. Ce qui a permis, selon le même communiqué, l’arrestation de 10 individus, dont huit récidivistes, avec la saisie en leur possession d’armes blanches, dont une épée, de grands couteaux, des poignards, une scie, une barre de fer et des bâtons.
R. N.