Accueil ACTUALITÉ Développement de l’industrie mécanique nationale : 2017 sera l’année de la sous-traitance

Développement de l’industrie mécanique nationale : 2017 sera l’année de la sous-traitance

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L’absence d’un véritable tissu de sous-traitants sur le terrain hypothèque sérieusement le développement de l’industrie mécanique nationale en général et l’industrie automobile en particulier. Un des défis majeurs qui se pose au gouvernement est de réussir la bataille de la sous-traitance après avoir réussi d’imposer aux concessionnaires automobiles de lancer des activités industrielles et semi-industrielles en Algérie. À cet effet, le gouvernement à travers le ministère de l’Industrie et des Mines a mis en place toute une batterie de mesures incitatives à même de faciliter l’implantation de sous-traitants sans lesquels, les usines de fabrication ou de montage de véhicules ne seront que des usines de «boulonnage». Le développement d’une véritable industrie mécanique est tributaire d’un développement d’un véritable tissu de sous-traitants. En visite de travail et d’inspection, jeudi dans la wilaya de Sétif, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb considère l’année 2017 comme étant celle qui sera dédiée au développement de la sous-traitance nécessaire pour réussir le défi du développement de l’industrie mécanique en Algérie. Le cahier érigeant l’activité des concessionnaires automobiles des véhicules neufs est clair en la matière. Outre l’implantation d’usines de montage ou de fabrication automobile, il leur est exigé d’atteindre un taux d’intégration dépassant les 40% à la troisième année de leur activité. Un tel objectif a nécessité un engagement sans faille de la part des pouvoirs publics pour permettre l’installation d’un véritable tissu de sous-traitants. Conscient de la difficulté de la tâche, Abdessalem Bouchouareb place l’année en cours comme étant celle de la sous-traitance, en lançant un appel à tous les acteurs de la sphère économique et industrielle de profiter des mesures d’aide à l’investissement dédiées à ce créneau. À Sétif, le ministre a inspecté le projet d’une unité de production pneumatique, implantée dans la zone industrielle de la capitale des Hauts-Plateaux. Sur place, Abdessalem Bouchouareb a souligné que cette unité atteindra une capacité de production de deux millions d’unités par an, ajoutant que cette production couvrira le tiers de la demande nationale en matière de pneus. Toujours sur le registre de l’industrie automobile, le ministre de l’Industrie a distillé un message aux responsables de la firme française de fabrication automobile, le groupe PSA, leur rappelant que le gouvernement algérien tient toujours à ses conditions dans le cadre d’un partenariat pour la réalisation d’une usine de fabrication automobile en Algérie. Un projet lancé en grande pompe par les deux parties, mais qui tarde à avoir le jour.

L’Algérie passe à l’étape d’autosuffisance en matière de ciment et de phosphate
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, a indiqué, jeudi dernier à Sétif, que l’Algérie passera à l’étape de l’autosuffisance en matière de ciment et du phosphate, et ce d’ici la fin de l’année en cours. Dans le cadre de sa visite d’inspection à la wilaya de Sétif, Abdessalem Bouchouareb a procédé à l’inauguration de la 2ème ligne de production de la Société des ciments d’Ain El Kébira (SCAEK) du Groupe public industriel des ciments d’Algérie (GICA). Dans ce contexte, le premier responsable du secteur a prévu un taux de production annuel atteignant les cinq millions de tonnes, et ceci à partir de la mise en œuvre de trois nouvelles unités de GICA implantées à Sétif, Adrar et Chlef, ajoutant que grâce à ce taux de production, l’Algérie sera autosuffisante en matière de ciment. Concernant la production du phosphate, Abdessalem Bouchouareb a fait savoir que l’Algérie s’auto-suffira dans cette matière, cette année, avant d’exporter son surplus de production vers d’autres pays, à l’instar de la Chine et de l’Inde. Au terme de sa visite d’inspection à la wilaya de Sétif, Le ministre de l’Industrie et des Mines, a rappelé que la politique économique du gouvernement consistant à encourager l’investissement dans l’industrie vise, principalement, à transformer l’Algérie en pays émergeant, et ce d’ici les deux années à venir.
Salim Lariche

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