Accueil À LA UNE CONSEIL DE LA NATION  : Azzouz Nasri élu nouveau Président 

CONSEIL DE LA NATION  : Azzouz Nasri élu nouveau Président 

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Dans sa première déclaration après son élection, hier, à la présidence du Conseil de la nation, Azzouz Nasri a exprimé sa « profonde gratitude et reconnaissance» au président Abdelmadjid Tebboune pour « son engagement constant à renforcer la place du pouvoir législatif dans le système de gouvernance et la valorisation permanente de son rôle central dans la consécration de l’État de droit et l’ancrage de la pratique démocratique ». 

Il a salué l’attention particulière que porte le président de la République à l’institution parlementaire, ce qui dénote, a-t-il dit, « sa profonde conviction de l’importance de l’équilibre institutionnel et sa volonté politique sincère de moraliser et de rajeunir le pouvoir législatif, en rehaussant sa place dans l’édifice institutionnel de l’État et en encourageant l’alternance démocratique responsable ». Azzouz Nasri a remercié les membres du Conseil pour la confiance placée en sa personne, affirmant sa volonté d’être un « président rassembleur de tous les membres du Conseil, quelles que soient leur obédience politique et leur affiliation parlementaire, en vue de consolider son caractère démocratique et pluraliste ». Azzouz Nasri, candidat du groupe parlementaire du tiers présidentiel, a été plébiscité par l’ensemble des groupes parlementaires représentés au sein du Conseil de la nation, en remplacement de Salah Goudjil dont le mandat a pris fin. L’article 134 de la Constitution stipule que « le président du Conseil de la nation est élu après chaque renouvellement partiel de la composition du Conseil, il doit remplir les conditions prévues à l’article 87 de la Constitution ». L’élection de Azzouz Nasri a eu lieu lors d’une séance plénière consacrée à l’installation des nouveaux membres et l’élection du président du Conseil dans le cadre du renouvellement par moitié de la composante du Conseil de la nation au titre de l’année 2025. La séance plénière était présidée par le doyen d’âge, Hamma Chouchane, assisté par les deux députés les plus jeunes, Issam Nechma et Mohamed El Hachemi Debabeche. La séance a débuté par l’appel nominatif de tous les nouveaux membres, suivi de l’élection des membres de la Commission de validation des mandats, composée de 20 membres, conformément au règlement intérieur du Conseil de la nation, puis du lancement de l’élection du président du Conseil. La veille, en sa qualité de président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a présidé une réunion de coordination avec les présidents des groupes parlementaires. Il a prononcé une allocution pour évoquer sa présidence du Conseil qui a coïncidé, a-t-il souligné, avec « la consolidation de la nouvelle Algérie de Novembre, sous une direction nationale clairvoyante ». Il s’est dit « fier » que son mandat à la tête de la Chambre haute du Parlement, entamé le 9 avril 2019, ait accompagné « un renouveau national, né d’un Hirak authentique et béni qui a concerné pacifiquement tout le territoire national, réclamant le changement et l’éradication de la corruption afin que le sacrifice des martyrs mène notre patrie vers la grandeur, la force et la prospérité ». Salah Goudjil a rappelé que tout au long de son parcours parlementaire, d’abord en tant que membre du Conseil de la nation, puis en tant que son président, il a œuvré, sans relâche, à « servir les intérêts de l’Algérie, à répondre aux aspirations de son peuple et à concrétiser la démocratie à travers les prérogatives conférées par la Constitution au Parlement ». Salah Goudjil a affirmé avoir veillé à ce que le Conseil de la nation « soit en harmonie avec la profondeur historique de l’Algérie, inspirée par l’attention exceptionnelle portée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la Mémoire nationale ». Il a précisé avoir contribué de près à l’enracinement des valeurs qui font l’Algérie, « à travers les mécanismes constitutionnels du pouvoir législatif, en supervisant une action parlementaire nationale efficace visant à doter le pays d’un cadre législatif apte à accompagner sa renaissance globale ».                   

M’hamed Rebah 

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