Lors de la réunion du Conseil des ministres de dimanche dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a dénoncé vigoureusement « les forces du mal » qui utilisent la drogue comme arme pour empoisonner la vie des jeunes algériens.
C’est la première fois que le président Tebboune emploie, en Conseil des ministres, un ton aussi ferme à l’égard des ennemis de l’Algérie qui actionnent leurs réseaux de trafic de drogues, à partir de nos frontières Sud et Ouest, pour porter atteinte à ce que notre pays a de plus riche et de plus cher sur le plan humain : notre jeunesse. A voir les énormes quantités de drogues saisies quotidiennement par nos services de sécurité, notamment l’Armée nationale populaire, au niveau des portes Ouest de l’Algérie en particulier, on s’en aperçoit aisément des intentions maléfiques qui animent un Makhzen qui cherche, à travers ce plan insidieux, à détruire la vie de la jeunesse algérienne.
En effet, lors de cette réunion, le Conseil des ministres a abordé la prévention contre les drogues et les substances psychotropes. Dans ce cadre, le président de la République a affirmé que l’Algérie fait face à « une guerre non déclarée », dont l’arme est la drogue sous toutes ses formes, la ciblant à partir de ses frontières ouest et sud. Une guerre qui ne dit pas son nom qui est menée par « les forces du mal pour affaiblir des générations de jeunes et briser l’échelle des valeurs sociales algériennes que notre pays s’efforce de préserver et auxquelles il est profondément attaché », dénonce-t-il vigoureusement.
Ensuite, le président Tebboune a ordonné d’approfondir l’étude et le débat autour de la stratégie nationale et du projet de loi concernant la prévention contre les drogues et les substances psychotropes, le projet de loi et la stratégie nationale de prévention étant une affaire de sécurité nationale.
Enfin, le chef de l’Etat a appelé à l’adoption d’une approche globale de lutte contre ce phénomène, à commencer par des mécanismes de terrain pour endiguer le fléau à travers la sensibilisation, le suivi et le traitement, jusqu’à la dissuasion et l’application des sanctions les plus sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues, notamment dures, afin de protéger nos jeunes contre ce fléau étranger à la société.
Farid G.
