Le premier Conseil des ministres du gouvernement Larbaoui II, restera dans les annales. Le président de la République a usé d’un moyen inédit pour motiver les membres du gouvernement. Il a demandé à chacun d’entre eux « d’élaborer le plan d’action » du secteur qu’il a en charge. En se basant sur l’état des lieux et des dispositions de la Loi de finances 2025 qui est maintenant signée. Un plan qu’il devra présenter en réunion du gouvernement puis en Conseil des ministres. Une fois ces deux étapes franchies et la validation acquise, le ministre placera ce plan sur son « tableau de bord » comme un « GPS ». Ce qui permettra au bout, une évaluation et un bilan d’étape. La méthode est d’une efficience imparable. Tracer son propre « plan de vol » et en assumer totalement la progression. Ce qui réduit la possibilité de justifier d’éventuels à-coups au cours de la trajectoire. Ceci ne veut pas dire que cette élaboration du plan d’action relève d’une « création artistique » de l’auteur. Les deux étapes de validation serviront à vérifier que le plan est exclusivement axé sur l’application du programme présidentiel. La prouesse qui est demandée aux ministres est de trouver le chemin le plus court et le plus sûr pour appliquer le programme présidentiel. D’ailleurs, le Chef de l’État l’a précisé autrement en demandant aux ministres de « trouver continuellement des solutions aux préoccupations soulevées sur le terrain, avec la promptitude requise et le professionnalisme nécessaire ».
En gardant à l’esprit « l’importance, pour les membres du Gouvernement, d’honorer ses engagements devant le peuple et de mettre en œuvre, pleinement et intégralement, son programme présidentiel ». Ce qui explique le choix de l’équipe gouvernementale par le Chef de l’État sans l’obligation de tenir compte d’un quelconque dosage des formations politiques présentes sur la scène nationale. Le premier critère dans la formation du gouvernement aura été l’esprit ingénieux et l’engagement de respecter le programme du président de la République. Et uniquement ce programme. Le premier ministre, Nadir Larbaoui, l’a bien exprimé, lui qui, après avoir « renouvelé ses remerciements à Monsieur le Président pour sa confiance, s’est engagé, devant lui, à faire tout ce qui est en son pouvoir, avec l’équipe gouvernementale, pour mettre en œuvre le programme de Monsieur le Président, pleinement et de manière optimale » pouvait-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres. Toute la finalité de l’activité des ministres se trouve dans la précision du président Tebboune qui « a demandé au Gouvernement que tous les efforts soient axés sur la réalisation du bien-être des citoyens et la satisfaction de leurs besoins ». Au service des citoyens d’abord et toujours. Pour en finir avec les pratiques du passé des ministres qui ne pensaient qu’à se servir au lieu de servir l’État et les citoyens. Depuis son accession à la magistrature suprême, Tebboune a su inculquer l’esprit dominant de l’Algérie nouvelle qui est l’intérêt général. Rien d’autre !
Zouhir Mebarki