La 12ème édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique s’est ouverte, hier, à Boumerdès avec la participation d’environ 400 cadres représentants les différentes institutions et instances nationales de la République sahraouie.
Cet événement majeur dans la vie et le parcours d’une cause, celle de la lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, constitue également une action de solidarité avec les Sahraouis dans leur juste combat pour la dignité et la liberté. Cet important évènement est conjointement organisé par le Comité national algérien de Solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) et l’Ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Selon un communiqué des organisateurs, cet évènement majeur, qui cristallisera le creuser du combat du Front Polisario contre le joug colonialiste marocain, est appelé à durer une dizaine de jours, jusqu’au 24 de ce mois, avec d’importantes conférences et interventions données par des intervenants sahraouis et algériens, à commencer par Abdelkader Taleb Omar, ambassadeur de la RASD en Algérie, et Dr. Saïd Ayachi, président du CNASPS.
Dans son allocution, prononcée à l’ouverture des activités de l’université d’été, le membre du bureau permanent du Secrétariat national du Front Polisario, président du Conseil national sahraoui, Hamma Salama, au nom du président Sahraoui, Ibrahim Ghali, a souligné que l’Université d’été constituait un pont de communication et de solidarité, un repère de connaissances et d’échange d’expériences, et un engagement pour concrétiser les relations fraternelles fortes entre les deux peuples frères algérien et sahraoui, à travers cet espace universitaire, qui est devenu un rayon lumineux pour les cadres de l’État sahraoui afin d’acquérir davantage de connaissances, d’expertise et d’expériences, et de renforcer leur rôle et leur position dans le cadre de la lutte nationale, en construisant l’État sahraoui et ses institutions, et en s’adaptant aux changements que le monde connaît. Il a également considéré cette station comme un trait d’union entre les cadres sahraouis, et algériens, pour construire des stratégies de travail futures qui réalisent les ambitions et les espoirs de tous les peuples de la région dans un avenir radieux dominé par la coexistence, la coopération et l’intégration pour consolider la paix et la stabilité.
Sarah O.
