La banque publique le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) s’apprête à lancer à partir du mois de septembre prochain une nouvelle formule de crédit pour acquisition de véhicule qui consiste en le financement à cent pour cent de la valeur de la voiture pour la revendre ensuite à ses clients sous forme de location.
Le véhicule sera inscrit au nom de son propriétaire une fois qu’il aura honoré toutes ses créances envers la banque, et ce, pour une période qui ne dépassera pas 40 ans. La banque examine également l’option de relever le plafond de la rentabilité des voitures fabriquées localement à 7 millions de dinars (700 millions de centimètres).
Le chef du département de finance islamique au CPA, Sofiane Mazari a révélé de nouveaux détails concernant le processus car-murabaha, c’est-à-dire la vente de voitures , selon des formules conformes à la loi islamique, soulignant que le montant du financement a été porté à 7 millions de dinars, soit 700 millions de centimes, au lieu de 300 millions de centimes, afin de permettre aux clients d’acquérir toutes sortes de voitures, et non les limiter aux petites voitures.
Sur le délai de paiement, Sofiane Mazari, a fait savoir qu’il s’étale sur 5 ans et concerne en premier lieu les voitures « Fiat » fabriquées localement, et interviendra, selon la même source, soit à la fin en décembre 2023, ou au début de l’année prochaine selon la disponibilité de ce produit, assurant que la banque CPA a déjà entamé des négociations avec les parties concernées au niveau du complexe « Stellantis » pour pouvoir commercialiser ces voitures.
La formule Murabaha est limitée aux seules voitures produites localement, et ceci en application de ce qui est inclus dans le décret exécutif publié en 2015, qui définit les modalités du prêt ou du financement à la consommation, puisqu’il le limite uniquement aux produits portant le label » Fabriqué en Algérie, rappelle la source. Le lancement de ce produit vient répondre aux demandes des clients de la catégorie des professionnels, assure la source, car, explique-t-il encore, la voiture n’a pas l’obligation d’être fabriquée localement, mais la même formule s’applique également aux véhicules importés pour qu’elle devient propriété de son acquéreur, sachant, ajoute-t-il, que les guichets bancaires islamiques de la banque reçoivent quotidiennement un grand nombre de citoyens pour s’informer sur les offres de financement automobile disponibles au niveau des banques.
S’agissant du bilan de la banque islamique par rapport à la CPA, l’intervenant a révélé que 2900 milliards de centimes – 29 milliards de dinars – d’épargnes ont été réalisées jusqu’au mois d’août en cours, en plus de l’ouverture de 40 mille comptes, selon des formules et des produits conforment à loi islamique qui équivaut aujourd’hui à plus de 15 produits, entre ceux destinés aux particuliers et les autres aux institutions de l’année en cours, outre le lancement de 97 réseaux islamiques.
B. O.
