Le froid glacial qui sévit à la capitale de l’ex-Titteri n’a pas empêché les amateurs du 4ème art de se rendre très nombreux, mercredi soir, à la majestueuse salle de conférence (M’sallah) de la faculté de droit de l’université Yahia-Farès de Médéa, pour assister au coup d’envoi de la 10e édition du festival national du théâtre comique, inscrite cette fois-ci en hommage au regretté comédien Mahboub Stambouli, natif de la ville de Médéa.
En plus des habituels passionnés des planches, de nombreuses figures du théâtre algérien étaient présentes à cette ouverture aux côtés d’une foule nombreuse.La cérémonie d’ouverture a été marquée, par la présence de l’Inspecteur général du ministère de la Culture représentant personnel de M. Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture, des autorités civiles et militaires et un nombre impressionnant de citoyens venus assister à l’ouverture de cet important évènement culturel.L’allocution officielle de l’ouverture a été faite par le commissaire du festival, M. Miloud Belhenniche, directeur de la culture de la wilaya de Médéa, devant un auditoire très attaché aux principes du quatrième art.
Il a rappelé que des troupes venant des wilayas de Constantine, Béjaïa, Tizi-ouzou, Saïda, Sétif, Annaba et Batna ainsi que la troupe «Bencheneb» de Médéa dont huit pièces théâtrales (tragi-comiques et satiriques) seront en compétition pour la plus haute distinction de ce festival qui est la «Grappe d’Or» qui sera jugée par un jury présidé par M. Idriss Chekrouni ainsi que ses cinq membres, à savoir Mme Hadjela Khelladi, MM. Abdelhamid Rabia, Rachid Djerourou et Lamri Kaouane.
Au cours de cette soirée, il y aura une projection d’un documentaire du réalisateur de la télévision algérienne Ali Aïssani sur le parcours et les moments forts des précédentes éditions du festival national du théâtre comique qui se sont déroulées à Médéa de 2006 à 2014.
La fin de cette première journée a été marquée par un spectacle animé par l’humoriste Hamid Achouri qui a pu créer une ambiance toute particulière grâce aux sujets traités, notamment le thème «les relations conjugales», dont notre société est directement impliquée.
Zarouat M.
