La campagne de vaccination anti-Covid-19 dans la wilaya d’Oran, a démarré hier, au niveau du service dédié au suivi de cette maladie (appelé la Crèche) au niveau de l’Établissement hospitalo-universitaire du 1er novembre. C’est en présence du wali et de représentants des autorités civiles et militaires de la wilaya que le coup d’envoi de cette importante opération de prévention contre la pandémie a été donné. Et même si aucune information n’a filtré sur le nombre de doses affectées à la wilaya, un responsable de la DSP a annoncé qu’un premier lot de 1490 doses du vaccin anti-covid-19, le spoutnik russe, sont arrivées la veille à Oran. L’opération a démarré dans de bonnes conditions comme l’a affirmé le chargé de communication de la Direction de la santé et de la réforme des hôpitaux. Un premier groupe d’une dizaine du personnel médical a été vacciné à l’occasion de cette première journée. Il est à noter que la population ciblée dans un premier temps par cette opération est de 120 000 personnes dont
70 000 personnes relevant du secteur de la santé et qui sont les plus exposées à la maladie. Un surveillant médical au niveau du service de radiologie, M. Hannache Benaoumer, âgé de 69 ans, a été le premier à être vacciné. Détendu, il affirmera qu’il est confiant. Le Directeur de la santé d’Oran, M Boudraâ, qui lui a succédé pour être vacciné a considéré que la vaccination « est une nouvelle arme pour rompre la chaîne de contamination et prendre de l’avance sur la pandémie». «Actuellement, il n’existe pas de traitement efficace contre la maladie et la vaccination est le meilleur moyen de prévention», a-t-il soutenu. Par ailleurs, il est prévu aujourd’hui le début de l’opération de vaccination de la population dans les différents établissements de la santé publique de proximité. À ce titre, les cliniques Bir El-Djir, du Front de mer, de Misserghine et d’Es-sénia, entameront aujourd’hui la vaccination en attendant de l’étendre vers les polycliniques d’Arzew, Béthioua et Aïn El-Turck. Pour sa part, le personnel médical de l’EPSP d’Es-Seddikia, qui estime être bien organisé et suffisamment rodé pour relever le défi, n’attend que le quota de vaccin contre la covid-19 et le feu vert de la tutelle pour entamer la campagne de vaccination. En effet, dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19, l’EPSP d’Es-Seddikia lancera l’opération dans un premier temps au niveau de la polyclinique de Bir el-Djir où les moyens humains et matériels nécessaires sont mobilisés pour la réussite de cette importante opération. Le directeur de cette structure de santé, Dr. Tazi, dira à ce propos: «le choix de la structure où doit se dérouler dans un premier temps l’opération de vaccination, a été porté sur la polyclinique de Bir el-Djir. Le personnel chargé de l’opération de vaccination est déjà désigné, il est composé d’un médecin, d’un agent vaccinateur, ainsi que d’un agent pour l’enregistrement des actes et un personnel pour organiser le flux» ,a expliqué Dr. Tazi, avant de préciser qu’il s’agit du vaccin «Spoutnick V d’origine russe» de cinq doses par flacon et que la vaccination est gratuite et qu’elle n’est pas obligatoire et que deux doses sont préconisées pour chaque personne, a intervalle de trois à quatre semaines de la même origine et du même lot.
Slimane Ben
