Le bruit du vent dans les feuilles a remplacé le sifflet de l’arbitre dans le stade de football de Klagenfurt, en Autriche. Le Wörthersee Stadion, un stade de 32 000 places qui avait accueilli l’Euro 2008, va devenir pour quelques semaines un lieu de déambulation bucolique : 300 arbres y ont été transplantés et recouvrent quasi intégralement la pelouse au pied des gradins.
La vision surprenante, dévoilée ce jeudi à la presse et accessible à partir de dimanche au public, est le fruit du projet extravagant de l’artiste suisse Klaus Littmann qui vit et travaille à Bâle.
La genèse de l’œuvre baptisée « For Forest » a duré six ans d’un « chemin long et escarpé » en raison du défi logistique, a-t-il expliqué à la presse à Klagenfurt, capitale du Land de Carinthie (sud). L’artiste souhaitait faire naître « une image radicale » de cette forêt présentée dans un cadre inhabituel et du contraste entre la végétation et les matériaux du stade – verre, métal, béton.
Une question accompagne cette vision : la forêt ne sera-t-elle plus dans l’avenir qu’un objet d’exhibition, bordée de protections, comme les gradins du stade ? « Les circonstances de création de cette œuvre sont pour moi un peu surprenantes », a reconnu l’artiste en référence à la mobilisation internationale sur l’urgence climatique et la protection des forêts, notamment celle d’Amazonie. Les 300 arbres de grande taille nécessaires au projet –trembles, chênes, bouleaux, mélèzes entre autres– ont poussé en pépinières et seront à l’issue de l’exposition, le 27 octobre, transplantés dans un autre lieu.
Le projet, soutenu par la municipalité de Klagenfurt, a suscité des réserves localement en lien notamment avec son coût, supporté par des mécènes privés, mais aussi des moyens mis en œuvre. Quant à l’équipe de football de Klagenfurt, un club de deuxième division nationale, elle sera temporairement accueillie dans un stade voisin, à la jauge plus modeste et finalement plus adaptée à la taille de son public.
Ghardaïa : le P/APC d’El Menea et 13 autres individus inculpés et écroués
Le président de l’Assemblée populaire communale (P/APC) d’El Menea (wilaya de Ghardaïa), en exercice, et 13 autres individus, dont un mineur, inculpés de « constitution d’une association de malfaiteurs », « incendie et destruction des biens d’autrui » et « regroupement non autorisé sur la voie publique », ont été écroués par le juge instructeur près le tribunal de Ghardaïa, a-t-on appris samedi auprès de la même instance judiciaire. Deux autres suspects ont été également placés sous contrôle judiciaire, six autres personnes ont bénéficié d’un non-lieu, tandis que dix autres sont recherchées pour les mêmes griefs, a ajouté la même source. Les faits remontent au mois de juillet dernier lorsque plusieurs individus ont occupé la rue et l’accès au siège de la wilaya déléguée d’El Ménéa (275 km au sud de Ghardaïa), avant de détruire et d’incendier des véhicules en stationnement.
Vingt personnes, dont le P/APC en exercice du chef-lieu d’El Ménéa, ont été transférés dans la nuit de jeudi à vendredi à Ghardaïa pour être auditionnées dans cette affaire par le juge instructeur du tribunal de Ghardaïa.
Des manifestants occupent le tapis rouge du festival de Venise
Quelques centaines de manifestants ont occupé samedi matin le tapis rouge du Festival de cinéma de Venise pour alerter sur le changement climatique et la présence des grands navires dans la lagune de la cité des Doges, . Les manifestants, entre 300 et 400, sont des participants à une réunion intitulée «Venice Climate Camp» ainsi que des adhérents aux comités anti-grands navires à Venise. Ces derniers accusent les paquebots géants de contribuer à l’érosion des fondations de la ville et demandent que leur passage soit interdit dans la lagune. «Le Venice Climate Camp a sonné le réveil. Le message est clair, la terre brûle. Le moment est venu de se mobiliser, de prendre des mesures sérieuses, de réclamer la justice sociale et climatique», selon un message des manifestants. «Faisons alors de Venise un symbole de la lutte contre le changement climatique, utilisons la Mostra de Venise comme caisse de résonance médiatique», ajoute le site internet de Venice Climate Camp.
L’été 2019, le plus chaud de l’histoire de Prague
La capitale tchèque Prague a connu cette année l’été le plus chaud de son histoire avec une température moyenne de 22,9 degrés Celsius pour la période de juin à août, a annoncé vendredi l’Institut hydrométéorologique tchèque. «Cet été fut le plus chaud de l’histoire des 245 ans de mesures par la station météorologique Prague-Klementinum», a indiqué l’Institut sur son site internet. Le record précédent de 22,7 degrés Celsius avait été enregistré l’année dernière qui a été l’année la plus chaude jamais enregistrée à la station historique Klementinum, dans le centre de Prague.
«La température moyenne record de l’été dernier résulte en grande partie d’un mois de juin exceptionnellement chaud», a précisé l’Institut, ajoutant que les deux mois suivants, juillet et août, étaient «suffisamment bons pour ne pas gâcher (le résultat de) juin». L’été le plus froid dans la capitale tchèque a été enregistré en 1844, avec une température moyenne de 16,4 degrés Celsius. La République tchèque a connu cette année une sécheresse record, touchant 99% de son territoire, selon le portail Intersucho («Intersécheresse») géré par l’Académie tchèque des sciences.
Trois personnes grièvement blessées dans un accident de la circulation à Tissemsilt
Trois personnes ont été grièvement blessées vendredi dans un accident survenu sur le CW 17 reliant Tissemsilt à Bouguerra, a-t-on appris de la direction locale de la Protection civile. Ce drame s’est produit près de la zone d’activités du chef-lieu de wilaya lorsque deux véhicules légers sont entrés en collision frontale, faisant trois blessés parmi les passagers. Grièvement blessés à la tête, les victimes ont été évacuées aux UMC de l’EPH du chef-lieu de wilaya. Une enquête a été ouverte sur les circonstances de ce drame, a-t-on ajouté.
Google interdit les publicités pour des thérapies non éprouvées
Google a décidé de bannir les publicités pour les traitements médicaux non éprouvés, notamment la plupart des thérapies géniques ou des thérapies à base de cellules souches. «Notre nouvelle règlementation va interdire les annonces pour des traitements qui ne reposent pas sur des bases scientifiques ou médicales établies», a déclaré vendredi Adrienne Biddings, conseillère chez Google, dans un communiqué en ligne. Elle cite les techniques médicales expérimentales comme la plupart des thérapies fondées sur les cellules souches et les thérapies géniques. L’interdiction concernera aussi «les traitements qui sont dérivés de découvertes scientifiques et d’expériences cliniques préliminaires mais qui n’ont pas été suffisamment testés», a-t-elle ajouté. Le géant de la recherche en ligne a constaté «une augmentation du nombre d’acteurs malveillants qui tentent de profiter des gens en proposant des traitements non testés, trompeurs». Google précise qu’il ne s’agit pas de remettre en cause l’importance des découvertes médicales dans ces domaines, mais estime que «les essais cliniques régulés sont la façon la plus fiable de tester et prouver des avancées médicales». Ce changement des conditions pour les annonceurs est soutenu par le président de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches Deepak Srivastava. «Le marketing et la commercialisation prématurés de produits non éprouvés à base de cellules souches présentent des risques pour la santé du public, portent atteinte à sa confiance dans la recherche biomédicale et freinent le développement de thérapies légitimes», a-t-il déclaré, d’après le communiqué de Google. D’autres plateformes ont pris des mesures pour filtrer les messages médicaux trompeurs. En début d’année, Facebook, YouTube (le site de vidéos de Google) ou encore Pinterest ont expliqué qu’ils luttaient contre la diffusion de contenus de désinformation sur les vaccins ou de publicités pour des faux traitements contre le cancer.