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UN SEUL MOT D’ORDRE PARTOUT DANS LE MONDE : « Stop au massacre du peuple palestinien » !

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De New York à Londres, de Paris à Berlin, de Madrid à Rome, de La Havane à Sanaa, de Tunis à Johannesburg, de Rabat à Bruxelles… la colère populaire enfle et se propage à travers le monde.
Partout, les peuples se lèvent pour dénoncer l’agression génocidaire perpétrée par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, où le bilan humain ne cesse de s’alourdir depuis octobre dernier. Si les mobilisations mondiales témoignent d’un rejet croissant des crimes commis contre le peuple palestinien, elles posent aussi une question cruciale : les voix citoyennes sauront-elles faire plier les gouvernements qui continuent de fournir armes et soutien logistique à l’occupation ? À New York comme à Glastonbury, la réponse est claire pour ces manifestants : l’injustice ne passera pas sous silence.

À New York, un cortège massif traverse Manhattan
Samedi, des milliers de manifestants se sont rassemblés au cœur de New York pour exprimer leur rejet de la guerre menée contre Ghaza. Brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant à un cessez-le-feu immédiat, ils ont scandé des slogans exigeant la fin du soutien militaire américain à Israël. La marche, encadrée par un dispositif policier important, a sillonné les principales artères de Manhattan, donnant une visibilité retentissante au cri de détresse du peuple palestinien. Les organisateurs et participants ont promis de maintenir la pression par des rassemblements réguliers, affirmant que « le silence face aux massacres est une forme de complicité ». Pour eux, faire résonner la voix de Ghaza dans les rues de New York est devenu un devoir moral et politique.

Au Royaume-Uni, un festival sous le feu de la polémique
Outre-Atlantique, c’est au célèbre festival de Glastonbury qu’un autre acte de protestation a marqué les esprits. Lors de son passage sur scène, le duo de rap punk Bob Vylan a entraîné la foule dans des slogans explicites : « Palestine libre, libre » et « Mort aux forces de défense israéliennes ». Une séquence filmée qui fait désormais l’objet d’une enquête policière. La police d’Avon et Somerset a confirmé examiner les enregistrements vidéo pour déterminer si des infractions pénales ont été commises. Pendant ce temps, l’ambassade israélienne au Royaume-Uni a exprimé sur les réseaux sociaux sa « vive inquiétude face aux propos haineux et à l’incitation » tenus sur scène. Le ministre britannique de la Santé, Wes Streeting, a quant à lui qualifié l’attitude du groupe musical de « révoltante ».

La Corse exhorte Paris à reconnaître l’État palestinien
L’Assemblée de Corse a adopté, le 27 juin dernier, une résolution symbolique en faveur de la reconnaissance officielle de l’État palestinien, exhortant la France à dépasser le stade des déclarations de principe. Cette prise de position s’inscrit dans le sillage des résolutions onusiennes qui reconnaissent le droit du peuple palestinien à disposer de son propre État. Portée par sa présidente, Marie-Antoinette Maupertuis, la résolution exprime la solidarité de l’Assemblée de Corse envers le peuple palestinien, tout en dénonçant fermement les violations du droit international commises par Israël, notamment dans la bande de Ghaza. Dans son texte, l’organe délibérant de la Collectivité de Corse appelle également l’État français à cesser sans délai toute livraison d’armes et de matériel militaire à Israël, tant que ses opérations militaires continuent de bafouer les principes du droit international humanitaire. Composée de 63 membres élus au suffrage universel direct pour une durée de six ans, l’Assemblée de Corse dispose d’un statut particulier au sein de la République française. Bien qu’elle n’ait pas de pouvoir décisionnel en matière de politique étrangère, son rôle symbolique n’est pas négligeable : en adoptant une telle résolution, la majorité autonomiste entend peser sur le débat national et inciter Paris à franchir un cap politique majeur. Cette démarche reflète une volonté d’aligner la parole politique locale sur les principes du droit international et les valeurs de solidarité, au moment où la situation humanitaire en Palestine continue de susciter l’indignation dans de nombreuses régions du monde.

Une mobilisation mondiale qui ne faiblit pas
Ces mobilisations, qu’elles prennent la forme de marches massives, de slogans sur scène ou d’actes symboliques, traduisent une indignation grandissante. De Sanaa à La Havane, de Tunis à Johannesburg, les appels à la fin du massacre et au respect des droits fondamentaux des Palestiniens se multiplient. Dans un contexte où la poursuite de l’agression à Ghaza est dénoncée comme une « guerre d’extermination », la pression de la rue pourrait bien bousculer certaines positions diplomatiques encore timorées. À travers pancartes, chants, hashtags et sit-in, les peuples disent à leurs dirigeants : il est temps de rompre le silence et de cesser toute complicité.
M. Seghilani

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