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Un déficit a été observé durant cet été : Les banques du sang se vident !

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La collecte du sang demeure un souci majeur pendant la période estivale, qui connait une forte hausse des taux de naissance et des besoins des femmes enceintes. Et pour pallier au manque crucial de sang, plusieurs actions de collecte ont été lancées aux niveaux de différents centres de transfusion sanguine des établissements hospitaliers existants à Alger. Lors d’une virée faite dans quelques centres de transfusion sanguine à Alger, nous avons pu constater une forte affluence des citoyens. Un des spécialistes interrogé sur place confiera que «même si les dons de sang augmentent, ils demeurent insuffisants par rapport à la demande, surtout en cette période des grandes chaleurs, où le nombre des victimes des accidents de la route augmenten», a-t-il expliqué. Par ailleurs, il précise que «le déficit en sang reste toujours inquiétant pour les malades et les services hospitaliers, chargés de constituer leurs stocks en produits sanguins pour satisfaire les besoins lors d’interventions chirurgicales ou pour venir à bout de certaines maladies sanguines graves». En revanche, notre interlocuteur estime que la transfusion sanguine est indispensable et vitale pour le traitement de certaines maladies comme la leucémie, l’hémophilie, les graves brûlures, les accouchements compliqués et les hémorragies lors des interventions chirurgicales ou des accidents. Pour sa part, un des donneurs habituels, rencontré sur les lieux, révélera, à ce propos qu’il est venu ce jour-là, «pour donner son sang et je suis entièrement conscient des enjeux liés au manque de cette substance vitale». Et de préciser que «donner son sang sert à guérir des maladies graves comme la leucémie par exemple», a indiqué ce donneur volontaire. Et de poursuivre, «quand je vois des enfants atteints d’une leucémie en train de souffrir, c’est là que j’ai compris l’urgente nécessité de donner du sang». Pour sa part, un autre donneur ajoutera qu’il fait don de son sang d’une manière régulière, «depuis que j’étais étudiant et j’encourage, à cet effet, les gens d’aller faire un don de leur sang» Djaâfar, un jeune commerçant rencontré à Alger nous dira également : «Moi, par contre, je n’ai pas le temps pour donner mon sang». Et il renchérit : «À mon avis, il faut renforcer ce genre de campagnes de sensibilisation et il faut qu’il y ait beaucoup de publicité, à travers les médias, afin que les gens sachent qu’un don de sang n’est pas dangereux pour la santé». Parallèlement à son ami, Wahid, ce dernier estime que la culture de don de sang n’est pas encore ancrée dans les traditions des Algériens : « Moi, par contre, je n’ai pas le temps pour donner mon sang et, franchement, je ne fais pas confiance aux structures de transfusions chargées de cette opération», a-t-il affirmé.
Mehdi M.

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