La ville de Aïn El Hammam, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la wilaya de Tizi Ouzou a été, en fin de semaine, le théâtre d’un fait inhabituel qui a d’ailleurs surpris les riverains. Il s’agit, en effet, de la découverte d’un corps sans vie à l’intérieur d’un local sis au niveau du marché hebdomadaire de l’ancienne Michelet. Le défunt, un ancien émigré qui déambulait à longueur de journée dans la ville, et sans domicile fixe, a été découvert inerte par les citoyens en fin de journée, et ce, avant d’alerter les services de sécurité qui se sont déplacés sur les lieux pour la constations des faits et les besoins de l’enquête. La dépouille mortelle de la victime a été ensuite acheminée par les éléments de la Protection civile de la commune de Aïn El Hammam vers la morgue du CHU Nedir Mohamed du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou pour y subir une autopsie. Il faut souligner que la mort de cet ancien émigré qui est devenu SDF, a affligé la population locale, d’autant plus qu’il est connu par les habitants de la région comme quelqu’un de malheureux. Il a été enterré dans le village Aït Yahia Ouamer dans la commune d’Illiltène, daïra d’Iferhounène, toujours en haute Kabylie. Il faut rappeler que ces derniers temps, l’on enregistre plusieurs découvertes macabres dans la wilaya de Tizi Ouzou. Rien qu’en début de ce mois de novembre, deux corps sans vie ont été retrouvés dans deux endroits différents de la wilaya. Le premier, celui d’un octogénaire (B. Khelifa), a été repêché des eaux du barrage de Taksebt, à hauteur du lieu-dit Aït El Hadj, dans la commune de Aït Mahmoud. Le second, celui d’un sexagénaire (H. Ahcène), a été retrouvé sans vie dans une baraque d’un chantier au niveau de la cité des 160 logements de Mekla (25 km à l’est de Tizi Ouzou). Il y a quelques mois aussi, un homme âgé de 40 ans et dont le nom répond aux initiales K.A, avait été retrouvé mort au village Tala Necheikh, dans la commune de Mkira, à une trentaine de kilomètres, au sud de la wilaya.
M. Yassini
