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Sous le solgan « Livre ensemble » : 970 maisons d’édition attendues au 23e Sila

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Programmé du 29 octobre au 10 novembre prochain, la 23eme édition du Salon international du livre d’Alger (SILA), verra la participation, cette année, de 970 maisons d’édition, dont 271 algériennes. Alors que la république de Chine sera l’invitée d’honneur du Sila 2018, seront présents à cet évènement littéraire 47 autres pays.
C’est ce qu’a fait savoir, hier, le commissaire du Salon, Messaoudi Hamidou, qui s’est exprimé au forum du quotidien El Chaâb. Sous le slogan «le livre ensemble » Messaoudi a assuré que toutes les conditions ont été mises en place pour la réussite de la manifestation, dans le but d’atteindre les 2 millions de visiteurs. Avec l’exposition de pas moins de 30 000 œuvres (littéraires, scientifiques, religieuses …), sur une superficie de 15 000 m², le Sila sera, selon le même responsable, un rendez-vous littéraire par excellence. Au cours des 12 jours de l’évènement, plus de 40 conférences seront organisées avec la participation de 61 écrivains algériens, a ajouté Messaoudi qui a signalé par la même occasion la distinction de plusieurs auteurs et écrivains, à l’exemple de Belkacem Saâdallah, Mahfoudh Khedach, Amine Zaoui, ou encore Saïd Boutajine. Messaoudi a, par ailleurs, souligné que pour cette année, une vingtaine de maisons d’éditions ont été exclues du programme, en raison, a-t-il expliqué, de mauvais comportement et d’irresponsabilité. «Après plusieurs avertissements, nous avons donc décidé que ces maisons d’éditions ne participeront pas au SILA », a ajouté la même source.

La gratuité d’accès aux visiteurs maintenue
à une question sur une éventuelle possibilité de rendre le salon international du livre payant pour les visiteurs, le commissaire du SILA a répondu que cela n’a jamais été inscrit dans le programme, et ce depuis le retour de ce salon en 2000. En plus de prendre en considération le pouvoir d’achat des algériens, l’objectif de ce salon est que le livre puisse être accessible à tout le monde, a ajouté Messaoudi. D’autant plus, poursuit-il, que l’opération de vente de tiquets d’entrée fera perdre du temps aux organisateurs et sera difficile à gérer tant le nombre de visiteurs est considérable soit 35 000 personnes par jour. Par ailleurs, l’invité du forum El chaâb a démenti l’information selon laquelle l’écrivain, romancier et critique littéraire algérien, Wassini Laredj avait voulu boycotter le salon du livre. « «Wassini Laredj n’a jamais dit qu’il allait boycotter le Sila. Nous avons parlé et j’ai même pu le convaincre d’exposer la deuxième partie de son livre El Amir, s’il le termine à temps, à ce prochain salon», a-t-il encore expliqué.
Ania Nait Chalal

IL COûTERA CETTE ANNéE 60 millions da au trésor public
Le budget du Sila réduit de 50% depuis 2015
Le commissaire du Salon international du livre, Messaoudi Hamidou, a fait savoir, hier, que le budget consacré cette année pour l’organisation du SILA est de 60 millions de dinars, alors que l’année dernière, il était de 80 millions de Da. Les restrictions budgétaires imposées par la crise économique ont fait que ce budget soit réduit de 50% depuis 2015, a-t-il révélé au forum du quotidien El Chaab. À une question sur l’augmentation des prix de location des stands ayant suscité la colère des éditeurs, il a fait savoir qu’en effet une augmentation de 1000 da pour le m² a été opérée.
Alors qu’auparavant, le m² d’un stand était loué à 2000 DA, il est passé cette année à 3000 DA, a-t-il précisé avant de justifier les raisons de cette augmentation. Selon lui, un grand budget est consacré à la propreté des stands, la sécurité dans le salon et l’affichage des pancartes publicitaires, notant que les revenus sont très limités. à propos des éditeurs qui montent leurs propres stands, Messaoudi a indiqué qu’il fera en sorte que cette catégorie (une dizaine) ne payera pas le prix des stands qui leur ont été consacrés. De son côté, Djamel Foughali, représentant du ministère de la Culture et président de la commission de suivi et de lecture a indiqué que cette commission n’a pas encore terminé son travail et n’a pas parachevé son rapport final. Il a signalé, toutefois, que des réserves ont été faites sur environ 60 livres seulement parmi les 30 000 existants. Un taux qu’il a qualifié d’«insignifiant ».
Concernant les livres à caractère religieux, il a relevé qu’une commission installée par le ministère des Affaires religieuses est à pied d’œuvre pour le contrôle de cette catégorie de livres.
A. N.C.

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