Lors du 18ème sommet des Non-alignés de Bakou, en Azerbaïdjan, plusieurs pays ont marqué leur appui à la justesse de la lutte du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Ainsi l’Afrique du Sud a réitéré, lors de ce sommet son ferme attachement au règlement du conflit au Sahara occidental à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, appelant à la mobilisation de la communauté internationale pour la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Assemblée générale. « Notre mouvement doit assumer son rôle primordial dans la résolution du conflit au Sahara occidental, qui garantira le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a déclaré le vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Alvin Botes, à l’occasion du débat général ministériel du 18e sommet du MNA qui s’est déroulé à Bakou en Azerbaïdjan les 25 et 26 octobre en cours. Et d’ajouter: « Nous sommes fermement convaincus que ce problème persistant doit être résolu par la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Assemblée générale, qui nécessitent l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a soutenu le diplomate Sud-africain. « Nous appelons le secrétaire général des Nations unies à désigner dans les meilleurs délais un envoyé personnel pour le Sahara occidental » pour remettre le processus de paix sur les rails après la démission de Horst Köhler, a-t-il ajouté, affirmant que « le Mouvement des pays Non alignés doit maintenir sa position face aux défis historiques et nouveaux auxquels le monde est confronté et défendre l’autodétermination de peuples tels que la Palestine et le Sahara occidental ».La même position a été exprimée par les représentants des pays participants aux travaux du 18e sommet du MNA, qui ont appelé, à la même occasion au respect des principes de Bandung, notamment la souveraineté et l’intégrité des nations, les droits de l’homme et la justice. Dans ce contexte, l’Algérie, par la voix du chef de l’État, Abdelkader Bensalah, a mis en avant, la conviction profonde quant à l’importance du dialogue et du règlement pacifique des conflits, réitérant l’attachement aux principes fondamentaux des Nations unies et du droit international. Bensalah a salué « la position ferme et de principe du MNA en faveur du droit du peuple sahraoui frère à l’autodétermination », précisant que l’Algérie « appelle au maintien de cette position en cette conjoncture, qui a vu le retour des deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, à la table des négociations, avant un arrêt net avec la démission de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental ». Le chef de l’État a, à cette occasion, réitéré l’appel au Secrétaire général de l’ONU pour « relancer rapidement la nouvelle dynamique qu’il avait insufflé » en vue du règlement du conflit au Sahara occidental occupé. Lors de la même rencontre, M. Bensalah a affirmé que « l’Algérie demeure profondément convaincue de l’importance du dialogue et du règlement pacifique des conflits, et attachée aux principes fondamentaux des Nations unies et du droit international, notamment en ce qui concerne la préservation de la paix et de la sécurité internationales », ajoutant que « partant, elle ne ménage aucun effort dans ce cadre ».Le chef de l’État a rappelé, par ailleurs, « l’engagement de l’Algérie à œuvrer toujours avec ses partenaires à la mise en place de solides fondements pour la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel dans le cadre du respect de la souveraineté des pays et la non-ingérence dans leurs affaires internes ». Concernant le Mouvement des Non-alignés, le chef de l’État a affirmé qu’il « demeure un acteur international majeur », saluant « ses réalisations et son rôle de défenseur des espoirs et aspirations des peuples… ». Pour rappel, le Mouvement des pays Non-alignés constitue le plus grand rassemblement en dehors des Nations unies. Créé officiellement en 1961 à Belgrade, il s`est voulu un forum d’expression, de revendication et de solidarité entre les peuples. Le MNA tire ses fondements de la Conférence de solidarité afro-asiatique de 1955 à Bandung en Indonésie.
M. Bendib