Toutes les tentatives menées par les pouvoirs publics de Mila pour une éventuelle réconciliation entre le P/APW et les membres dissidents ont été avortées. Preuve en est que la crise persiste et la tenue de la session ordinaire de cette instance élue, prévue ce mercredi 24 décembre, a été empêchée encore une fois. Cette fois-ci, ce n’est pas l’absence du quorum convoqué par le wali, du moment que seuls cinq élus sont absents mais ont émis des procurations permettant à leurs collègues de les remplacer. Le vote pour la tenue de la session a été effectué à main levée s’est soldé par 21 voix des élus ayant opté pour la tenue de la session, alors que 17 présents et 5 par procuration ont refusé que cette réunion se tienne. Le P/APW le docteur Badis Lebcir a avancé que les travaux se dérouleront le plus normalement du monde, en application de l’article 21 du code de wilaya stipulant que l’électeur par procuration a seulement le droit du vote aux délibérations. Les 17 élus opposants ont empêché l’entame des travaux de cette session sous prétexte que leurs collègues ayant émis des procurations ont le droit au vote , suivant l’article 19 du même code. La colère s’accentue et des engueulades éclatent entre les membres rivaux qui se terminent par l’occupation du podium par les pourfendeurs pour empêcher le P/APW d’annoncer l’ordre du jour de cette session.
Devant ce constat de fiasco, le P/APW a informé l’assistance que cette session sera tenue dans une quinzaine de jours. Un report en cache un autre, comme cela s’est déroulé pour la session extraordinaire qui n’a pas été tenue. Les 22 élus dissidents ont signé une motion, dont une copie nous a été remise et dans laquelle ils ont exprimé leur refus catégorique de la tenue de cette session suivant l’article 09 du décret 13-217 du 18/06/2013 régissant le règlement intérieur de l’APW.
A.Ferkhi
