En dépit des nouvelles mesures répressives des infractions, la route présente toujours une tendance de plus en plus meurtrière en Algérie. Il faut dire que malgré toutes les mesures prises, à cet égard, le terrorisme routier persiste encore.
Les chiffres avancés, ce jeudi, par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent un bilan très lourd, qui fait constater des hausses notables des accidents enregistrés, par rapport du moins à la première semaine du mois de mars.
Selon le dernier bilan hebdomadaire publié par la Sûreté nationale, pas moins de dix personnes ont trouvé la mort et 271 autres ont été blessées dans 230 accidents de la circulation, survenus entre le 6 et le 12 du mois en cours au niveau des zones urbaines. Les mêmes services ont précisés, via un communiqué, que : «le bilan relève une «augmentation du nombre des accidents de la route (+14) et du nombre des blessés (+13), tandis que le nombre des décès demeure stable (10 morts), par rapport au bilan de la semaine dernière».
Les accidents de la route sont dûs principalement au facteur humain avec plus de 97 %, suivi d’autres facteurs liés à l’état du véhicule et de l’environnement, indique la même source. La DGSN appelle les usagers de la route à la vigilance et au respect du code de la route, sans oublier le contrôle technique périodique du véhicule. Pour rappel, les accidents de la circulation ont connu une baisse sensible par rapport à l’année 2016. 25 038 accidents ont causé la mort de 3 639 personnes, en baisse de 8,84% par rapport à 2016, et une baisse de 17,54 % du nombre de blessés, passant de 44 007 en 2016 à 36 287 blessés en 2017. L’objectif assigné des autorités est de réduire encore plus le taux d’accidentalité estimé très élevé en Algérie…
M. W.
