Salah Goudjil a été plébiscité, hier, à la majorité absolue en qualité de président du Conseil de la nation. Lors d’une séance plénière présidée par Abdelhamid Mahi Bahi, en sa qualité de président de la séance de vote, Salah Goudjil, âgé de 90 ans, a été élu président du Sénat en remportant ainsi la quasi-majorité les voix, soit 126 membres qui ont voté oui, avec un seul membre qui a boycotté le vote. Il est également à rappeler que les groupes parlementaires avaient déjà exprimé leur désir de confirmer Goudjil au poste de président du Conseil de la nation. Aussitôt plébiscité, Salah Goudjil, dans une déclaration citée par l’APS a indiqé que la démocratie est « un gage d’immunité pour l’Algérie qui restera debout et relèvera les défis ». Autrement, « La véritable démocratie est un gage d’immunité pour l’Algérie qui restera debout, forte de ses positions en faveur de la libération, et un exemple à suivre en matière de démocratie bravant ses ennemis intérieurs et extérieurs. Le Conseil de la nation « sera aux côtés du président de la République dans la mise en œuvre de son programme visant le parachèvement de l’édification des institutions de l’État », a souligné M. Goudjil, qualifiant les prochaines élections législatives et locales d' »étape majeure dans le parachèvement de cet édifice institutionnel » à même de permettre à l’Algérie de relever tous les défis. Estimant que la candidature de Kissari Mahmoud et Djeghdali Mustapha à ce poste « participe de la véritable démocratie qui règne au sein du Conseil de la nation », M. Goudjil a tenu à exprimer sa gratitude pour la confiance placée en sa personne, après son plébiscite à la majorité des membres et le retrait des deux autres candidats avant le début du vote.
S. O.
Salah Goudjil en bref
Ancien membre de l’Armée de libération nationale (ALN) de 1955 à 1962, Salah Goudjil est réélu en janvier 2019 membre du Conseil de la nation (Tiers présidentiel) pour un mandat de six ans. Né le 14 janvier 1931 dans la wilaya de Batna, Salah Goudjil a occupé plusieurs postes de responsabilité de l’État, dont ministre des Transports et de la Pêche de 1979 à 1986 sous la présidence du défunt Chadli Bendjdid. Le natif des Aurès est connu également pour être un vieux routier de l’ex-parti unique (FLN).
