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SAHARA OCCIDENTAL : Freedom House pointe la répression et la régression des droits politiques

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Le Sahara occidental occupé demeure un territoire non libre où le respect des droits politiques et civiques connait une régression importante, selon l’ONG Freedom House. En 2018, les territoires sahraouis, illégalement occupés par le Maroc, n’ont enregistré aucun progrès en matière de libertés démocratiques, précise l’ONG américaine dans son rapport 2019 sur la démocratie dans le monde, présenté mardi à Washington. Freedom House leur attribue un score de 4 points sur cent (4/100), l’un des plus mauvais au monde. La situation des libertés au Sahara occidental occupé, sous occupation marocaine, ne s’est pas améliorée. Les territoires cumulent chaque année des notations négatives. Le rapport qui couvre la démocratie en termes de libertés civiques et de droits politiques s’intéresse, entre autres, au pluralisme et à la participation politique, ainsi qu’à la liberté d’expression et aux droits d’association. L’année dernière, le Sahara occidental a enregistré les pires scores en matière de libertés civiques et droits politiques, cumulant une notation de 7/7 pour ces deux indicateurs ainsi que pour l’indicateur relatif à l’évaluation de la liberté en général. La notation pour ces trois indicateurs est établie sur ordre décroissant de 1 à 7 où le score 1 (un) représente un degré maximal de liberté et le 7 (sept) le plus mauvais score. Freedom House a encore intégré cette année le Sahara occidental dans le classement des territoires « non indépendants », en veillant à le faire apparaitre sur la carte géographique comme un territoire complètement séparé du Maroc. Le rapport détaillé sur la situation des libertés au Sahara occidental sera publié incessamment, indique Freedom House. à   l’échelle mondiale, l’ONG note que   sur les 195 pays évalués, 68 ont connu une régression des droits politiques et des libertés civiques contre 50 seulement qui en ont enregistré une progression. Ce centre de réflexion alerte sur l’affaiblissement de la démocratie aux états-Unis, qui a été en particulier impactée par la régression de l’état de droit et des garde-fous contre la corruption. En matière de libertés, les états-Unis connaissent actuellement des « tendances similaires » à celles observées dans des « pays où la démocratie a été rattrapée par l’autoritarisme », avertit cette ONG. « Le plus grand danger vient du fait que la démocratie aux états-Unis n’est pas infiniment durable, surtout si un président montre peu de respect pour ses principes », a explique Michael Abramowitz, président de Freedom House. L’ONG basée à Washington relève que le score de 86/100 obtenu par les états-Unis cette année en matière de libertés « place la démocratie américaine plus près de celles qui sont en difficultés comme en Croatie que des démocraties traditionnelles en Allemagne et au Royaume-Uni ». « La détérioration continue de la démocratie américaine accélèrera le déclin en cours de la démocratie mondiale. En effet, elle l’a déjà fait », s’inquiète l’ONG.
Les attaques multipliées du président Trump contre le pouvoir judiciaire, la presse, et sa « résistance aux garde-fous contre la corruption sont toutes des tactiques connues des autocrates étrangers et des démagogues populistes qui cherchent à subvertir le contrôle de leur pouvoir ‘’, relève l’ONG , américaine.
M. Bendib 

L’UA appuie le processus de paix
L’Union africaine (UA) a réaffirmé  son appui aux efforts, menés sous les auspices des Nations unies, à travers le mécanisme africain mis en place lors du sommet de Nouakchott, pour la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental, a déclaré jeudi à Addis-Abeba, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
« Je me félicite de la relance, sous les auspices des Nations unies, du processus de recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental », a indiqué Faki dans une allocution à l’ouverture de la 34ème session ordinaire de son Conseil exécutif.
« L’UA apportera un appui renouvelé à ces efforts à travers le mécanisme africain mis en place lors du sommet de Nouakchott », a-t-il ajouté. Le mécanisme africain permettant à l’UA d’apporter un « appui efficace » au processus conduit par l’ONU, basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, a été adopté par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue en juillet 2018 à Nouakchott.
Ce mécanisme a été adopté suite au rapport élaboré par le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki sur la question du Sahara occidental et dans lequel il a été rappelé que le Sahara occidental et le Maroc doivent reprendre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l’ONU.
Il s’agit de négociations « sans conditions préalables et de bonne foi en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies ». Le rapport établi par Faki et adopté par le sommet de l’UA souligne qu’il est « crucial que l’Union s’implique activement » dans la recherche d’une solution, au conflit, au titre de sa responsabilité dans la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité sur l’ensemble du continent.
M. B.

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