Accueil ACTUALITÉ REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT ET ÉLECTIONS ANTICIPÉES : Le Président entame des consultations

REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT ET ÉLECTIONS ANTICIPÉES : Le Président entame des consultations

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Fraichement rentré au pays et sans tourner en rond, le président Tebboune entame les choses sérieuses. Le projet n’est plus au stade de réflexion. Bien plus, l’idée a mûri dans sa tête. Le 10 janvier dernier, avant d’embarquer à destination de l’Allemagne pour des soins complémentaires, le chef de l’État a laissé derrière lui une pique qui aurait sonné le glas de l’Exécutif. « Dans le gouvernement, il y a du bon et du moins bon », pour ne pas dire du « mauvais ».

D’ores et déjà, le chef de l’État entame les premières consultations avec les partis politiques à ce sujet. Hier, au palais d’El-Mouradia, il reçoit en audience trois chefs de formations politiques pas peu connus sur la scène : Abdelkader Bengrina du mouvement El-Bina, Abdelaziz Belaïd du Front El Moustakbal et Soufiane Djilali de Jil Jadid. Trois personnalités politiques ainsi consultées le temps d’une après-midi sur les questions d’urgence.
Au-delà d’aborder les sujets d’actualité touchant le quotidien immédiat des citoyens, deux dossiers ont prédominé l’échange entre les deux parties. À commencer par le fort discuté remaniement du Gouvernement, dont le chef de l’État a su tirer le meilleur avantage depuis son lieu de convalescence en Allemagne à l’effet de peaufiner le projet à tête reposée. Autrement, mettre les hommes qu’il faut pour aborder les situations qu’il faut. En effet, au cours de ces trois audiences, il a été d’abord question de cogiter sur les raisons derrière les défaillances observées chez tel ou tel autre département ministériel. Dans la foulée, ces personnalités auraient été approchées en vue, justement, d’intégrer le prochain staff du Gouvernement. Il va sans dire que l’Exécutif, dirigé par Abdelaziz Djerad, après une année d’exercice, n’as pas été à la hauteur de la mission à laquelle il a été affecté. De surcroît qu’il était chargé de traduire sur le terrain l’engagement présidentiel d’asseoir l’ « Algérie nouvelle » selon les aspirations populaires. Non seulement, lorsqu’encore action il y a de la part de bien des ministres, beaucoup se sont rendus coupables d’écarts de langage qui ont suscité colère et indignation de l’opinion publique.
Outre donc le manque d’entrain relevé chez des ministres et leur inertie sur le terrain, le chef de l’État veut injecter, dans le prochain Exécutif, des figures plus ou moins au fait de la chose politique pour ne plus s’encombrer des dérapages.

Loi électorale et élections anticipées
Au titre du deuxième dossier qui tient au chef de l’État, l’assainissement des assemblées élus des pratiques du l’ancien régime. Autrement, la moralisation de la vie politique, fer de lance de la réforme politique du président de la République. En effet, dans les prochaines heures, il faudrait s’attendre à la publication de la mouture finale du projet de révision de la loi électorale. Cette question, d’ailleurs, a été abordée en long et en large lors de l’audience accordée par Abdelmadjid Tebboune à ses convives. Autrement qu’il s’agit de question d’écouter l’avis des partis politiques sur le contenu du texte élaboré par le professeur Ahmed Laraba. Il s’agit surtout de s’assurer que la loi porte les signes d’un projet consensuel ; histoire de réparer l’ « injustice électorale » de l’ancien texte.
Farid Guellil

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